La retraite en France : cotisations, régimes spéciaux, réformes

Les régimes spéciaux de retraite

Alors que les salariés du privé partent en moyenne à 62 ans, ceux de la RATP partent à 54 ans et ceux de la SNCF à 55 ans. Des réformes avaient bien été entreprises par Nicolas Sarkozy, mais, devant les levers de boucliers, ces réformes demeuraient marginales. Ainsi, les conducteurs de trains n’auront droit à la retraite qu’à partir de 52 ans au lieu de 50 ans et seulement à partir de 2022 ! Entre les agents RATP et les salariés du privé, l’âge effectif de départ peut varier de près de 10 ans et ces inégalités vont malheureusement perdurer.

En effet, les agents concernés ne sont pas prêts du tout à ce qu’on touche à leur régime ! Leur argument favori  est : « Lorsque j’ai été engagé on m’a dit que je partirais à la retraite à 52 ans »
Et que doivent dire les salariés du privé qui ont vu leur durée de cotisation passer de 37,5 ans à 41,5 ans et probablement 44 ans en 2020 ? Qu’on ne leur avait pas dit ?

Joel Robine AFP/Archives

manifestations contre les réformes des retraites Juppé 1995

Mais le plus grave, c’est la conséquence de  ces règles en vigueur, plus généreuses que pour les fonctionnaires ou le privé : une caisse de retraite très déficitaire. Les retraités de la SNCF coûtent très chers à l’Etat qui doit verser tous les ans une subvention d’environ trois milliards pour équilibrer la caisse.
Ce sont donc les salariés du privé qui, en travaillant plus longtemps, vont permettre aux agents de la SNCF de passer de longues années tranquilles aux frais de la princesse.

Les inégalités sont tout aussi flagrantes pour le montant des pensions : Selon le conseil d’orientation des retraites (COR) la pension moyenne d’un retraité de la SNCF ou de la fonction publique d’Etat est actuellement de près de 23 000 euros, celle des cadres du privé est d’environ 20 000 euros (retraites de base et complémentaires confondues), et de 10 756 euros pour les non-cadres. Ces chiffres se basent sur une moyenne pour l’ensemble du régime complémentaire Arrco.

L’allocation de solidarité aux personnes âgées, plus connue sous le nom de « minimum vieillesse » est de 787,26 € par mois

Toute personne domiciliée en France bénéficie de l’allocation de solidarité aux personnes âgées. Dispositif fort louable qui permet de ne laisser personne sans ressources. Toutefois, la France fait preuve d’une grande générosité en traitant de la même manière une personne qui a cotisé toute sa vie et une personne qui profite du système. Ainsi, une personne qui n’a jamais mis ses pieds ni travaillé en France peut toucher 787,26 € par mois s’il est seul ou 1 222,27 € en couple en 2013. (http://vosdroits.service-public.fr/F16871.xhtml). Certains agriculteurs ou indépendants qui ont cotisé toute leur vie, mais qui gagnaient peu ou à qui il manque des trimestres, touchent eux aussi, ce même montant. Est-ce vraiment équitable ? La question mérite d’être posée.
Ci-dessous l’extrait de livret d’accueil, page 56 qui énonce les conditions d’obtention de cette allocation :
Vous n’avez pas travaillé en France ou vous n’avez pas assez travaillé pour avoir des droits à la retraite.

Vous pouvez demander l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) (en 2008 : 7 537,29 € par an pour une personne seule ; 13 521,27  € par an pour un couple) si vous réunissez les trois conditions suivantes :
• vos ressources annuelles sont inférieures à un certain montant (en 2007 : 7 635,53  € pour une personne seule, 13 374,16  € pour un couple marié) ;
• vous avez au moins 65 ans (ou au moins 60 ans si vous êtes inapte au travail) ;
• vous êtes autorisé à résider en France métropolitaine ou dans un département d’outre-mer

Les jeunes sacrifiés, les cancres récompensés

Lors de la dernière campagne présidentielle, François Hollande nous promettait le retour de la retraite à 60 ans. De nombreux électeurs séduits l’ont voté pour ça. Une mesure injuste qui va coûter 1,1 milliard d’euros de plus en 2013 et trois milliards en 2017. Par ailleurs, le candidat Hollande avait soigneusement évité de parler de la durée de cotisation, ainsi, nombreux sont les électeurs qui déchantent, car leur durée de cotisation ne leur permet pas de partir à la retraite comme ils l’avaient espéré.
Mais il y a bien plus grave : l’âge moyen de fin d’études est passé de 13 ans et demi en 1948 à 21 ans et demi en 1990. Le jeune qui a commencé à travailler à 21 ans et demi en 1990 devra encore travailler 43 ou 44 ans. Sa retraite, il n’y aura donc droit qu’à  64,5 ans ou 65,5 ans ! Nous sommes donc devant un vrai mensonge politique. On n’entend jamais parler de cette grande injustice et c’est un véritable scandale ! La grande majorité des Français sont concernés, car ce jeune de 21 ans et demi en 1990 est âgé de 45 ans aujourd’hui. De plus, tout le monde sait le fait d’avoir étudié jusqu’à 21 ans ou plus ne signifie pas forcément gros salaire et travail facile, c’est souvent le contraire.
C’est donc une véritable catastrophe pour les jeunes générations ! Plus le gouvernement va s’entêter sur sa retraite à 60 ans (pour les personnes qui ont commencé à travailler à 18 ou 19 ans), plus il devra augmenter la durée de cotisation pour combler les déficits. Le gouvernement est en train de sacrifier notre jeunesse et de la décourager à poursuivre ses études. Chaque année passée à étudier retardera d’autant  le départ à la retraite. Ce sont nos forces vives de la nation, nos créateurs de richesse qui seront une fois de plus déshérités alors que le cancre qui insulte ses professeurs et qui quitte l’école à 16 ans sera récompensé. Bien sûr, nous ne parlons pas ici des Français qui ont fait du choix de travailler tôt un choix de vie, ni de ceux qui étaient contraints d’arrêter les études pour des raisons financières ou autres.

Historique des réformes : elles ne concernent souvent que le secteur privé

En 1993 déjà, lorsqu’Édouard Balladur arrive à Matignon et constate un déficit sans précédent de 40 milliards de francs, il entreprend la réforme des retraites. Mais cette réforme ne concerne que le secteur privé : la durée de cotisation nécessaire pour avoir droit à une pension à taux plein passe progressivement de 150 trimestres (37 ans et demi) à 160 trimestres (40 ans), à raison d’un trimestre de plus par an du 1er janvier 1994 à 1er janvier 2004.

En 1995, Alain Juppé s’attaque au problème des régimes spéciaux de retraite et au rapprochement du régime de la fonction publique au régime général. Voté triomphalement au parlement, avec la bienveillance de l’opposition, son plan se fracasse sur les grèves de 1995 et son gouvernement fait machine arrière.
En 1997, la gauche est au pouvoir et ne lance pas de nouvelle réforme sur l’âge légal ou la durée de cotisation, ça évite les grèves et c’est mieux pour la popularité.

En 2002 la majorité de droite élue entreprend une réforme des retraites sous l’égide de François Fillon.
Elle généralise aux fonctionnaires la décote pour années manquantes et instaure une transition progressive de la durée de cotisation de tous les régimes, sauf les régimes spéciaux, vers 42 ans.

La réforme des retraites adoptée en novembre 2010 a débuté depuis le 1er juillet 2011, date à partir de laquelle l’âge de départ augmente de quatre mois par an pour arriver à 62 ans en 2018. Pour les fonctionnaires, elles vont également être décalées de deux ans, mais pas avant 2017. Selon le conseil d’orientation des retraites (COR) cette réforme de long terme permettrait au régime de base des salariés (CNAV) de perdre près de 17 milliards d’euros de moins que prévu en 2060, la caisse complémentaire des cadres (AGIRC) passerait même en solde positif.

La réforme des régimes spéciaux, qui est entrée en vigueur le 1er juillet 2008, avait pour objectif d’aligner progressivement la durée de cotisation des agents de la SNCF et de la RATP sur celle du privé et de la fonction publique. Mais nous en sommes encore loin. La réforme des régimes spéciaux n’a pas touché à l’âge d’ouverture des droits, mais à l’augmentation de la durée de cotisation ainsi qu’à l’instauration d’une décote pour les trimestres de cotisation manquants. Ainsi, 30 % des cheminots qui pouvaient liquider leurs droits à la retraite ont choisi de poursuivre leur activité.

Par conséquent, la réforme de 2008 est l’une des plus importantes menée à ce jour, mais elle ne sera toujours pas suffisante, d’où l’arrivée de la commission Moreau. Dans le Parisien du 09 juin 2013, Marisol Touraine prépare le terrain et affirme : « Quand on vit plus longtemps, on peut travailler plus longtemps ».

La commission Moreau

Présidée par la haut-fonctionnaire Yannick Moreau et installée par Jean-Marc Ayrault le 27 février 2013, la commission Moreau est chargée d’identifier les différentes pistes de réforme permettant d’assurer l’équilibre des régimes de retraites à court, moyen et long terme, et d’en renforcer la justice, l’équité et la lisibilité pour les assurés.

Les principales propositions de la commission Moreau :

  • Calculer les pensions de la fonction publique sur la moyenne des traitements non pas les six derniers mois, comme c’est le cas actuellement mais sur une période de référence variant de trois à dix ans, ce qui aurait pour effet de diminuer de 3,6 % les pensions.

Pour compenser, des primes d’environ 5 % des traitements, actuellement non prises en compte dans le calcul des pensions  compteraient désormais pour le calcul des pensions.
Ainsi, la réforme serait en moyenne neutre et ne rapporterait rien à l’Etat.

  • Allonger la durée de cotisation et passer à 43 annuités d’ici à 2020 pour la génération née en 1962, et à 44 annuités à 44 ans pour les personnes nées en 1966 contre 41,5 annuités actuellement.
  • Hausse jusqu’à 0,3 % de la cotisation patronale déplafonnée, qui augmenterait ainsi de 1,6 % à 1,9 %.
  • Aligner le taux de CSG réduit de 6,6 % sur celui des actifs qui est de 7,5 % et supprimer l’exonération d’impôt de 10 % pour «frais professionnels» dont les retraités bénéficient comme les salariés.
  • La pénibilité serait réduite au travail de nuit et aux expositions à des substances cancérigènes.

Un pouvoir d’achat en baisse de près de 8% pour certains retraités !

Plusieurs millions de retraités sont juste en dessous du seuil d’imposition. Le seul fait de les rendre imposables en abaissant ou en supprimant la déduction fiscale de 10%, ou en fiscalisant les suppléments familiaux de retraites, va les rendre imposables. Pour François Bellanger, président de la Confédération française des retraités, on déclenche une avalanche de conséquences redoutables », a-t-il déclaré sur Europe 1 le 15 juin.

Ainsi, en plus de l’impôt sur le revenu qu’ils devront à nouveau payer, certains retraités qui bénéficiaient d’une exonération ou d’une réduction de taxe d’habitation et de la redevance télé vont soudainement redevenir imposable.
Au total, la perte de pouvoir d’achat pour une catégorie de retraités à faible revenus peut atteindre de 6 % à 8 % ce qui est énorme. Il semblerait que le gouvernement n’a pas mesuré toutes ses conséquences. S’il ne corrige pas, le conseil constitutionnel pourrait le faire à sa place.

Une réforme injuste qui creuse encore plus les inégalités

Avant même la publication de ce rapport, les syndicats de fonctionnaires avaient affirmé qu’ils n’accepteront aucune nouvelle réforme et ont annoncé l’organisation d’une journée de grève « au plus tard début octobre ».

La commission Moreau, pilotée par le gouvernement, a  cédé au chantage des syndicats de fonctionnaires. Les régimes spéciaux de retraites n’ont même pas été abordés ! L’Etat continuera à verser tous les ans une subvention de trois milliards pour équilibrer la caisse de la SNCF et permettre aux agents de partir à 52 ou 55 ans alors que les salariés du privé vont encore devoir travailler plus longtemps, 2 ans et demi de plus ! L’agent de la SNCF partira à la retraite au moins 10 ans plus tôt et avec une plus grosse pension que la salarié du privé !

L’absence totale de courage politique du gouvernement (exemple : rapport secret de l’IGF jamais publié) va encore creuser les inégalités. Les petites pensions des retraités modestes seront brutalement taxées et les salariés qui cotisent actuellement le plus devront travailler encore plus longtemps !
Bien évidemment, les régimes spéciaux de retraite des députés et sénateurs, particulièrement avantageux, ne seront pas non plus mis à contribution. Avec le système actuel, en seulement 22,5 années, un député validera l’équivalent de ses quarante annuités…

Sources : la dépêche, portail du gouvernement, la tribune, assemblée nationale, AFP, le Monde, cor-retraites.fr, les échos

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39 comments

  1. BALAS dit :

    À quand une grande mobilisation du secteur privé ?

    • CATHERINE dit :

      Malheureusement, jr crains fort que la « clientèle » touchée par la réforme prévue par Normal 1er n’ait guère l’habitude de défiler ou ne le peut plus en raison de la fatigue des jambes…De toute façon, comme le « mariage pour tous », Sa Seigneurie s’apprête à nous la mettre profond!

  2. moquet dit :

    Une France en décrépitude, des français de plus en plus égoïstes, des gouvernements qui n’osent rien, on s’étonnera que des partis dits « extrémistes » soient choisis par des électeurs qui ont encore un sens moral.
    Il faudrait bien que les socialistes apprennent ce qu’est le « social » en dehors des bancs de l’ENA.
    Que ces Enarques redescendent sur terre et regardent d’un peu plus près où en sont les français !
    Qui aurerait encore dire que notre devis « liberté, égalité, fraternité » est encore d’actualité ?
    Quelle liberté ? Celle de tout accepter sans rien dire ?
    Quelle égalité ? Celle de la classe politique qui prône le faites ce que nous vous disons mais surtout pas ce que nous faisons ?
    Quelle fraternité ? Celle encore de nos politiques qui prennent des décisions et ne se rendent absolument pas compte de la fracture sociale qu’ils provoquent ?
    Bravo à ce gouvernement de fantoches, Bravo également à celui qui l’a précédé et qui ne valait gère mieux. Mais au moins, ce gouvernement précédent menait une politique de droite tout à fait en lien avec ses opinions.
    Monsieur Hollande lui, mène une politique de droit tout en affichant des idées de gauche….Cherchons l’erreur !

    • GANTENBEIN dit :

      Au moins le gouvernement précédent précédent ne touchait pas au pouvoir d’achat des français comme le fait celui-ci….

    • CATHERINE dit :

      Il faut ajouter à cela la gabegie de nos politiques, de droite comme de gauche, qui s’enrichissent et se goinfrent de façon éhontée en se votant sans cesse des avantages supplémentaires…jusqu’à Cahuzac qui a le culot de poursuivre les fraudeurs…et ce n’est pas fini…Il y en a beaucoup d’autres! Pauvre France!

    • Galleriul dit :

      L’erreur est dans notre soumission, dans notre incapacité de nous indigner de nous révolter et de manifester cette révolte dans la rue comme en décembre 1995, comme les indignés espagnoles mais mieux organisés et être préparer à un combat qui pourra durer des mois.

  3. PERERA Francis dit :

    La politique est un exercice pour bonimenteurs, qui en oublient les règles de bon sens. Comment peuvent-ils penser que les français les moins favorisés, alors qu’ils travaillent souvent plus que les privilégiés cumulards du système et qui sont sans protection de leur emploi, continueront à accépter qu’on les maltraîte de la sorte.
    Comment penser « patrie » quand les lois de son pays bafouent l’égalité la fraternité pour la liberté d’une expression vaine et sans issue, à cause de l’immobilisme carrièriste. Le bon sens voudrait que tout français, travaille jusqu’à 63 ans avec une dégressivité progressive de la pension de retraite en dessous de 42 ans cotisés.
    Tous les français, quel que soit leur régime paritaire, ou spécial (qui ne l’est plus). 60 ans pour les travailleurs manuels soumis à un risque professionnel, ou de pénibilité. La fusion des régimes sauverait nos retraites, mais rendrait impopulaire celui qui oserait le faire.

    • CATHERINE dit :

      Retraité depuis 2003, l’âge de mes 60 ans, je n’ai pas raté le virage…j’ai bénéficié immédiatemement de mes retraites CNAV, AGIRC, ARCO…sans perdre une minute, mais tout en continuant à travailler. Comment? En créant une société ou c’était moi qi travaillait et mon épouse qui touchait (elle a 4 ans de moins que moi et a peu cotisé). De même, en 2005, j’ai pris ma retraite libérale « CAVEC » alors que je n’avais que 62 ans, et j’ai accepté de perdre 15% par an! Comme j’ai bien fait…mais voilà, jamais on ne me rendra toutes les cotisations actualisées que j’ai pu verser dans ces tonneaux des Danaïdes. J’ai assité il y a 25 ans à une conférence donnée en Grande Bretagne par le Président d’une Caisse de retraite Française de renom…Il annonçait déjà que le régime par répartition se casserait la gueule…mais aucun « politicard » n’a eu le courage d’oser une réforme, sauf Sarko…et Normal 1er, ce salopard qui n’a pas d’autres solutions pour sauver les meubles, mais, comme d’habitude s’attaque à ceux qu’ils appelle « riches » c’est dire les classes moyennes »…S’il accomplissait son devoir fiscal de concubin notoire avec la Trierweiller et évitait de la balader dans le monde entier aux frais de la princesse…il y aurait déjà des économies…Ce n’est pas pour demain!

    • GOARANT dit :

      je suis d’accord avec ton propos, mais je pense au contraire que celui ou celle qui aurait le bon sens de le faire serait au contraire encensé, non pas par les privilégiés mais par la population toute entière nettement plus nombreuse.je ne sais pas si le service minimum fonctionnerait,mais même les privilégiés ont des enfants , ils doivent je l’espère, penser à eux.

  4. PERERA Francis dit :

    Le chômage est le fléau des pays riches. Comment 1.5 millards de privilégiés occidentaux, dont 500 millions d’enfants gâtés vont-ils pouvoir lutter contre 5.5 milliards de pauvres et d’affamés, qui voudraient posséder un téléviseur et profiter légitimement du progré. Ces natis du passé vont-ils accepter d’aligner leur salaire sur le « salaire de la peur », vont-ils renoncer à la surabondance de nourriture et de jouissance en tout genre? Vont-ils supporter de descendre dans la voie du sous développement? Non évidemment.
    Comment alors réindustrialiser l’europe, comment équilibrer le partage des richesses, comment faire face au deséquilibre démographique? Réponse:
    Avec des mesures difficiles à prendre, car encadrées par une Europe trop idéologique sur l’Euro, et pas du tout sur l’Europe des peuples. Limitation de l’espace Schengen, taxation des produits d’importation hors Europe, mise en place d’une fiscalité harmonieuse, création d’un statut du salarié qui travaille en Europe. Création d’une défense européénne. Bref, tout ce que nous avons refusé en votant non à la constitution Européenne, un NON porté par des figures de la politique qui se prétendent aujourd’hui européistes. Les faux culs !!

    • CATHERINE dit :

      Voilà le coeur du sujet Européen! Nos politiques Français et Etrangers de tous bords ont « bricolé » une Europe qui est incapable de s’unir sur les plans économique, fiscal, militaire et politique étrangère…c’est à dire tout bêtement « Les Etats Unis d’Europe »! Mais l’égoïsme est là auquel s’ajoutent l’incompétence et les grandes différences de vertus entre le Nord qui est travailleur, économe, industriel, et le Sud qui est surtout « tricheur », vantard, menteur! Nous le payons cher…mais bien peu de gens semblent avoir écouté le débât Mélenchon-Attali: Seule la France ne peut refuser de s’acquitter de ses dettes, mais à l’échelle de l’Europe, ce serait une autre affaire…Je n’ai pas d’amour particulier pour le copain de « Tonton », mais j’ai bien enregistré son propos quime paraît cohérent: l’Europe entière n’est pas plus endettée que les USA!

      • Cécile dit :

        Moi ça me bouffe qu’on se couche devant l’Europe! »La France doit réduire son déficit à 3% du PIB d’ici 2020″. Qu’est ce que l’Europe vient faire la-dedans? C’est quoi ces réformes ?Et les « taxes » qui vont directement dans la poche des « grands » de ce monde, ça ne rembourserait pas la dette (Sommes-nous sûrs qu’elle existe réellement, d’ailleurs)?
        Par contre les actionnaires continuent à s’en mettre plein les fouilles!!
        Arrêtez avec l’Europe, de dire Amen à tout!
        ON EST EN FRANCE,MERDE!
        Qu’on s’occupe d’abord de la France, et de nous jeunes qui ne connaîtront jamais la retraite! Pour ma part, j’ai commencé à travailler à 24 ans, donc 24+44=68 ans.
        Et comme plein de gens meurent du cancer ou d’autres maladies entre 55 et 70 ans, ça fera toujours ça de moins à payer!
        BANDE D’ENFLURES!!!

  5. Brigou dit :

    Malgré toutes ces inégalités, je leur laisse le boulot aux cheminots et à tous les autres agents du service public.Ce sont des boulots de moutons CGTistes, et leur image est bien triste ds l’opinion publique.Ils ne sont pas enviables. Je me suis bien éclatée ds le privé, j’ai eu toutes sortes de patron, je le suis devenue moi-même.Ces gens d’un autre siècle me laissent indifférente et me font même un peu pitié.Leur vie professionnelle doit être bien morne et ils passent à côté de beaucoup de choses. Qu’ils restent entre eux, qu’ils prennent leur retraite à 50 ans! Plus je travaille, plus je suis heureuse, je fais 15 ans de moins que mon âge!Pour moi ce sont des extra-terrestres, ou plutôt des meubles de musée….

    • RAISE dit :

      entièrement d’accord avec Brigou , moi aussi j’ai crée ma petite entreprise , je m’éclate dans mon métier , je suis très heureuse à 65 ans j’en fais à peine 50 eh oui lorsque l’on aime son travail et que l’on est courageux cela entretien la jeunesse la retraite ?? c’est un mot qui ne fais pas partie de mon vocabulaire , les politiques tous des profiteurs du système quant à Hollande il me donne des boutons et trouble ma télé alors je zappe ……………normalement l’abondance et la richesse devrait être partagée à tous mais cela va arriver les temps nouveaux arrivent et ce n’est pas de la science fiction………………….il faut pratiquer la loi de l’attraction…………………et la crise bien fabriquée bien huilée……pour abaisser le moral des français réagissons
      Site web : STUDIOVIBRATION.COM

    • CATHERINE dit :

      Je partage ce point de vue! Eux attendent avec impatience l’heure de la retraite parce qu’ils s’emmerdent! Moi, pas…Je travaille encore à 70 ans! J’ai adoré ma vie « professionnelle » et je me suis éclaté en me mettant à mon compte!

  6. pit dit :

    Rassurez vous bientôt, le FdG sera aux commandes , ns savons parfaitement ou aller récupérer les milliard volés, ,détournés ou comme vous savez si bien le faire défiscalisés (100 milliards à l’année), qu’ils se trouvent dans les paradis fiscaux très proches ou très lointains , il faudra nous (les français) les rendre…vos évasions physique n’y changerons rien…
    A bon entendeur les guignols…

  7. NEMO 678 dit :

    Bonjour,
    Le 4 août 1789, l’assemblée constituante à voté  » L’ABOLITION DES PRIVILEGES ».
    Il ne me semble pas que depuis cette date la loi a été abrogée !!!
    Alors pourquoi ne pas mettre en application ce principe créant l’égalité pour tous ?
    Il est vrai également que Louis XIV a institué un principe de gestion spécifique « DIVISER POUR MIEUX REGNER »
    Bonne journée à tous

    • CATHERINE dit :

      L’égalité, c’était un rêve comme Mai 1968…mais il faut bien s’en relever! Voyez Normal 1er qui voulait faire rêver les Français…c’est fait!

  8. adel dit :

    De toute façon il fallait bien s’en douter,jusqu’à présent aucun des deux partie n’a réussi une réforme équitable. Attention aux extrême !!!

    • Eric14470 dit :

      Adel vous avez presque raison….. quand vous dites qu’il fallait bien s’en douter puisque aucun de L’UMPS n’a réussi une réforme équitable. Mais il faut déjà vouloir réussir pour réussir et comme les deux ne font qu’un même clan de voyous…..
      Par contre quand vous parlez d’extrêmeS je ne vois pas de quoi vous voulez réellement parler car si vous relisez ce que « NEMO 678 » a publié avant vous, vous comprendrez peut être qu’en 1789 un groupe qui à l’époque aurait put être confondu avec un groupe dit aujourd’hui (d’extrême), a rétablit une certaine justice et qualité de vie. Vous pourrez aussi constater qu’a l’époque Louis XIV instituait une politique de diviser pour mieux régner comme le font nos hommes politiques et certains médias aussi…
      Alors Adel, s’il vous plait ne tombez pas dans le piège de nos gouvernants d’aujourd’hui et d’hier qui ne pensent qu’a nous plumer et nous faire peur sur de soit disant extrêmes.
      Les extrêmes comme vous les nommés et qui ne le sont pas réellement, ne pensent qu’a aider le peuple de cette misère qui nous sera fatale si cela continu ainsi. Ils ont un programme et sont plus proches de l’humanisme que les UMPS.
      Juste pour vous informer d’une réalité profonde et dans l’espoir que vous aillez une autre vision des choses que celle qu’ils veulent bien nous faire croire depuis 32 ans.

  9. Gouard Michel dit :

    Voilà le résultat des professionnels de la politiques,manquant de courage, de morale et de bon sens.

    A notre petit niveau je ne perçois que 2 moyens d’actions :
    – soit une grande manifestation du secteur privé, difficile à organiser et à fédérer.
    – soit devenir de purs et durs abstentionnistes (une nouvelle force du citoyen )car les politiques ne méritent pas nos voix….

    Le mot Egalité de notre devise n’a plus aucun sens dans ce débat.

    Les solutions sont connues depuis plus de 20 ans, il manque les hommes courageux ayant le sens du devoir républicain, pour agir comme il se doit.

    Hélas ce n’est pas demain la veille avec nos élus actuels. MG

    • Alain du coin dit :

      Pour la retraite c’est facile, retraite au taux plein pour tous le monde à 65 ans et 44 ans de cotisation, pour ceux qui ont fait des études et qui n’ont pas les année de cotisation possibilité de rachat des trimestres manquant soit environ 4000 € par année manquante pour allais jusqu’à 44 année.
      sachant que plus tu fait d’étude plus tu gagne en revenus enfin en principe.
      Ce rachat de trimestre permettra de boucher le déficits des caisses de retraite
      Enfin je vous précise que je n’ai pas encore 60 ans et déjà 43 ans de cotisation alors c’est possible et pour ceux qui démarre plus tard il reste le rachat des trimestres cela règle le problème

    • Collenot dit :

      Une manifestation du secteur privé = impossible car pas de protection de l’emploi et donc peur de perdre celui qui nous fait vivre chichement.

      Abstentionniste = ok quand les voix seront prisent en compte mais personne ne s’étonne qu’on puisse être élu avec 51 % de voix mais que ces 51 % représentent seulement 60 % des votants inscrits. Si on prend les abstentionnistes, on n’arrive plus au 51 % et peut être que, à ce moment là,les médias communiqueront que Untel est élu avec 22 % de voix favorables de la nation. Ce qui change tout vous ne croyez pas ?? avec combien de % de vote favorable notre président fut-il élu ?? alors quand je les entend dire qu’ils ont été élu à la majorité…. mais laquelle ??

  10. leveque dit :

    Bonjour,

    juste une petite remarque sur les cancres dont je suis censé faire partie puisque j’ai commencé à travailler à l’age de 15ans et 9 Mois.

    A 60 ans bientôt, j’aurais cotisé et je dit bien cotisé 44 ans et demie, que vouloir de plus, me faire cotiser encore et encore.

    je suis peut être un cancre devenu cadre et membre de direction mais a ce jour j’estime avoir fait ma part et je partirai à 60 ans puisque qu’ayant largement cotisé le nombre de trimestres nécessaires.

    et je dit bien cotisés et non validés, car la aussi on exploite à bon compte les injustices.

    pour moi l’age de la retraite est un attrape « C » seules les années de cotisation devraient être prises en compte, et cela tant pour le privé dont je fait partie, que pour le public qui rigole haut et fort de ces réformes ubuesques.

  11. PIERRE dit :

    La remarque de « brigou » me plaît beaucoup. Qu’il est bon de prendre de la hauteur par rapport au misérabilisme de certains qui ne veulent absolument pas comprendre dans quel monde nous évoluons désormais. Non, pas question.
    Les régimes spéciaux doivent le rester contre vents et marées. Au diable les « autres » qui dans le privé s’en « mettent plein les fouilles », une façon bien médiocre et surréaliste d’assimiler les revenus des patrons du CAC 40 avec ceux de la plèbe laborieuse du privé.
    Les futurs très jeunes retraités du secteur public devraient être à mon sens surtaxés une fois leur retraite prise (bientôt 10 ans avant celle de leurs homologues du secteur privé pour le même traitement !)afin de renvoyer l’ascenseur à un Etat bienveillant, omnipotent et ordonnateur. Ce ne serait qu’un juste retour des choses : ce que l’on ne peut pas récupérer à un bout, on le récupère à l’autre. Les politiques savent faire : c’est la déformation mentale récurrente dite de « la cavalerie ». Ce principe serait assis sur une équité socio économique nécessaire et vis-à-vis de personnels qui n’ont aucune obligation de résultat et qui jouissent derechef des faveurs de comités d’entreprise dignes du très grand luxe. On se fiche du monde OUVERTEMENT. Tout cela coûte désormais trop cher pour que la France puisse continuer de se l’offrir. Ce jour là, nous verserons une petite larme compassionnelle, non ?…D’ici là, tenez bon.

  12. Nonrésigné dit :

    La parabole du paysan marocain
    Ou la pathétique espérance

    Il était une fois un paysan, Mohamed, qui faisait vivre sa famille grâce à son travail dans les champs selon un droit de propriété accordé à sa famille par le Glaoui il y avait très longtemps.
    Il me parla un jour de ces temps anciens où tout était plus facile car il y avait des saisons et il pleuvait régulièrement. Ce qu’il semait poussait sans trop de difficultés même si le travail aux champs n’avait jamais été facile.
    Et sa famille vivait correctement. Il avait même pu envoyer ses quatre enfants à l’école dans l’espoir qu’un jour, ils puissent devenir fonctionnaires ou docteurs.
    Mais aujourd’hui, les temps ont changé. Les pluies n’arrivent pas et lorsque je l’avais rencontré il était désespéré car c’était la troisième année de sécheresse.
    El il regardait avec tristesse ses champs labourés et ensemencés, sans le moindre brin d’herbe qui ne soit pas jauni.
    Jadis, le Roi, qui comme chacun le sait descend du Prophète, parvenait à intercéder avec le ciel. Ses prières étaient efficaces et il n’était pas rare que de gros nuages noirs apparaissent à l’horizon après qu’il ait demandé le retour de la pluie, à la grande Mosquée de Rabat.
    Seulement voilà, même le ciel était de venu sourd. Pas une goutte depuis trois ans.
    Mais cet homme espérait toujours. Certes, il aurait pu avec les autres villageois, approfondir le puits à la recherche de la nappe phréatique salvatrice. Mais la concertation était difficile, chacun refusant de donner de son travail pour la collectivité. Les espagnols leur avaient montré comment ils pourraient construire un système d’irrigation à partir de l’oued situé à une dizaine de kilomètres. Mais la difficulté était encore plus grande car il aurait fallu mobiliser le travail de nombreux villages, les financements et l’accord du Wali.
    L’autre difficulté tenait au fait que les troupeaux de moutons n’étaient pas parqués depuis que cet élevage était devenu stratégique. En effet, les plus hautes instances décidèrent un jour qu’il ne fallait plus acheter d’animaux à l’Arabie Saoudite pour les fêtes d’Aïd el-Seghir. Depuis, les éleveurs avaient tous les droits et invoquaient Allah et son prophète lorsqu’on s’avisait de chasser leurs moutons des terres cultivables.
    Non, décidément, le salut viendrait de la pluie, et seulement de la pluie…
    Notre Président me fait irrémédiablement penser à ce paysan marocain dont la détresse m’avait touché. Lui n’attends pas la pluie mais le retour de la croissance qui le préservera d’engager les réformes de fonds.
    Mohamed attend ; Hollande aussi

  13. Pierre dit :

    Travailleurs du privé n espérez rien de bon pour vous d une réforme des retraites.Vous allez encore plus êtres défavorisés par rapport aux régimes spéciaux et au fonctionnaires.N ayant pas le pouvoir de nuisance de la rue des grèves et des syndicats vous ne serez bons qu’ à payer et vous taire.
    Ceux qui ont obtenu le plus et qui ne veulent rien ceder au détriment des générations à venir seront tres peu touchés.
    Dans notre pays si vous voulez des avantages voire des privilèges il vous faut le pouvoir (députés) ou le pouvoir de nuisance ( SNCF FONCTION PUBLIQUE RATP CONTRÔLEUR DU CIEL……)

  14. Guin dit :

    Nous devons demander l’effort de tous et en particulier nos excrots qui gouvernent:
    1° Député après un mandat > 2ans d’aide a retrouver un Job et pointage à ANPE
    2° Sans impots aux retaités pour revenues sous 2000 €/mois
    3° Le Nv Président n’a pas accepter la hausse de salaire du précedent, alors qu’il revienne au niveau d’avant !
    4° Notre Président doit régulariser sa situation maritale ou demander à la dame qui le suit, de ne prendre aucune responsablilité à nos frais ! ! !
    Remm

  15. MERCIER dit :

    Un commentaire ah !! c’est bien tous ensemble que nous redresserons la France alors aucun traitement de faveur.
    Le départ à la retraite doit être le même pour tous les français.
    Je pense qu’il n’y aura pas plus de grève dans la fonction publique qu’à ce jour. « leur sport national »

  16. FERDINAND dit :

    Du pragmatisme SVP !! Tous ces énarques, polytechniciens et autres grosses têtes qui nous dirigent, non seulement à l’étage exécutif, mais aussi à l’étage opérationnel, ce sont eux qui nous tuent !! Aucun pragmatisme: ils ont tout appris dans les livres, n’ont eu pour la plupart qu’une seule expérience, celle de la fonction publique et de ses privilèges…
    Combien sont ceux de cette armée qui ont un jour monté leur boite, avec leur propre argent, en hypothéquant la maison, et mis leurs « c…. » sur la table ? Pris de vrais risques ? Et ils nous font des cours d’économie et de droit du travail ? Qu’ils aillent créer et gérer une entreprise pendant cinq ans et ils sauront quoi faire… Réformer le droit du travail trop protecteur et qui fabrique des fainéants et des assistés, encourager l’entreprise en arrêtant de la taxer, cesser de rémunérer au chômage des personnes aptes à travailler (1 million de poste à pourvoir quand même …!!), mais là aussi, il faut des « c….. » pour réformer et malheureusement ils n’en n’ont définitivement pas !
    Allez, il est 20h45 et je retourne faire ma déclaration de TVA, jusqu’à 23h sans doute, après une bonne journée à créer de la richesse … et me la faire taxer !!!

  17. NELLY dit :

    Moi, ce qui me choque le plus, ce sont nos parlementaires qui se permettent de nous donner des leçons sans jamais se remettre en question.

  18. BADOUA dit :

    Le gouvernement à raison la mobilisation est plus forte pour le mariage pour tous au pour nos retraites et celles de nos enfants

  19. 11marcel dit :

    Mensonge, mensonge sur l’âge de départ des salariés du privé. Les situations hors emploi bien avant 60 ans sont légion et sont comptabilisées comme départ à 61ans ou 62ans.
    Exemples: -un beau frère victime supposé de l’amiante alors qu’il reconnait lui même n’y avoir jamais été soumis: âge de cessation d’activité 53ans avec 80% du dernier salaire et âge retenu de départ à la retraite 61ans (écart 8ans).
    -une amie avec des problèmes de bipolarité et reconnue handicapée ce qui lui permet d’obtenir deux indemnités (900euros) : âge de cessation d’activité 50ans et âge retenu de départ à la retraite 62 ans (écart 12 ans)
    – toutes les préretraites ou équivalents.
    – tous les licenciés proches de la soixantaine.
    Un ami prof d’informatique m’a dit qu’il donnait des cours à d’anciens salariés du privé. Sur les 20 personnes du groupe, seuls 2 sont allés jusqu’à 60ans, tous les autres sont partis avant (avec un revenu, bien sur)

  20. BENITAH dit :

    QUE FAIRE SI CE N’EST DE CHANGER LE GOUVERNEMENT DE LA FRANCE PAR AUTRE CHOSE QUE DES POLITIQUES !?

  21. GOLA dit :

    Le rapport MOREAU est un fatras de mesures destinées à nous illusionner. En effet, les mesures annoncées ne financent pas toutes la retraite mais le budget de l’Etat pour permettre de financer les retraites des fonctionnaires notamment. Exemples : la suppression de l’abattement de 10 % pour les retraités, l’augmentation de la CSG, la fiscalisation des avantages familiaux (+ 10 %) pour avoir élever trois enfants ne financent pas les caisses de retraites mais le budget de l’Etat.
    La suppression de la 1/2 part fiscale pour les personnes seules les rend imposable notamment les veuves alors qu’une femme qui a élevé seule trois enfants pendant au moins 5 ans mais qui s’est remariée et qui est devenu veuve ou qui a divorcé ensuite à le droit à vie à cette demi-part ! Si si !!! Donc la cible ce sont les retraités, les veufs et veuves ! super comme politique sociale…

  22. Enfer social dit :

    Tout est dit
    L’oligarchie dirige avec la complicité des élus  » dits ripoubliquains  » , des syndicats, des médias en général.
    Chaque citoyen spolié , volé, doit envoyer tout ce joli monde à plôle emploi à la première occasion.
    Le printemps étant passé , reste l’automne pour se resaisir.
    Injustice à tous les étages, pauvres français.

  23. Franke dit :

    Les Français ont voté, et les orientations étaient courues d’avance, ils ont élu leur Président !
    Ils ont donc maintenant le résultat du choix qu’ils ont fait par les urnes, s’ils veulent changer, il faut qu’ils attendent les prochaines élections ou les provoquer !!!!

  24. HUGUEL dit :

    Je suis d’accord avec tous ces commentaires.
    J’ajouterai qu’il faut refaire évaluer le patrimoine de « Normal 1 »
    par des sociétés sérieuses. S’il a menti lors de sa candidature à la présidence de la république qu’une procédure d’annulation de son élection soit lancée pour mensonge.
    Par ailleurs, il n’est ni pacsé ni marié avec Rotweileur pour ne pas avoir à payer l’ISF. Bel exemple de citoyenneté…
    Enfin pourquoi cette dame bénéficie d’avantages importants à la charge des contribuables que nous sommes?

  25. DF dit :

    Le principe de Répartition est établi. Celui d’égalité n’est pas discutable. Les régimes spéciaux sont légions et non réformables.
    SOLUTION : Une retraite de base assurée par l’Etat après paiement de cotisations sur la base d’un taux identique pour chaque citoyen, sur tous les revenus. Une répartiion égalitaire des cotisations annuelles collectées après 40 années de cotisations. Et suppression de toutes obligations quant aux cotisations aux régimes complémentaires ; le choix des assurances devant être libre.

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