Heuliez Florange Petroplus: des scènes pour la politique spectacle

Le tribunal de commerce de Niort a prononcé la liquidation de l’entreprise que l’État et Ségolène Royal ont tenté de sauver à plusieurs reprises : Heuliez.

Heuliez figure parmi la longue liste des entreprises que l’État voulait sauver à tout prix, c’est un nouvel échec de l’État interventionniste mais c’est surtout l’échec des dirigeants politiques sur la scène des fermetures spectaculaires.

Le 01 octobre 2013 sur Europe 1, Nicolas Barré, directeur de la rédaction des échos s’est exprimé à ce sujet :
« Heuliez est le symbole d’un État arrogant qui fait croire qu’il peut s’opposer aux forces du marché même quand il n’y a plus de marché.
Heuliez est le symbole d’un État cynique qui fait naitre des faux-espoirs auprès des salariés qui ne demandent qu’à y croire.
Heuliez est le symbole d’un État incompétent qui se trompe dans l’analyse économique et qui s’enfonce dans une voie sans issue plutôt que de tenter une reconversion lorsque c’est encore possible. »

Un manque d’analyse économique et financière

L’État peut jouer un rôle dans la sauvegarde d’une entreprise, mais pas celui de la maintenir sous perfusion

Stephane Mahe / Reuters / la région reprend en main la situation concernant l'avenir du constructeur et équipementier automobile Heuliez

Stephane Mahe / Reuters / la région reprend en main la situation concernant l’avenir du constructeur et équipementier automobile Heuliez

coute que coute et à grands renforts de millions. Ce n’est pas la création d’un marché artificiel comme la promesse de Ségolène Royal, la présidente de la région Poitou-Charentes d’acheter quelques voitures électriques qui va sauver une entreprise. En effet, les difficultés d’Heuliez proviennent en outre du fait que les grands groupes industriels sous-traitent avec des PME plus flexibles ou produisent eux-même de courtes séries pour des marchés de niche, marchés jadis réservés à Heuliez.

Selon Nicolas Barré il faut tirer deux grandes leçons de cet échec :

« – L’État doit être un stratège industriel, il doit voir loin et dessiner le long terme. Il ne doit pas conserver l’existant à tout prix.
« – L’État doit aussi dire la vérité aux salariés et parier sur la capacité de rebond des individus en les aidant pour ça, plutôt que d’entretenir de fausses illusions et d’engloutir cyniquement de l’argent public dans des activités qu’on sait condamnées. L’État peut faciliter les médiations industrielles ou les gâcher complètement. Le dossier Heuliez est un exemple tragique de gâchis industriel qu’il faudra absolument éviter à l’avenir. »

Le gaspillage de l’argent public

Encore de l’argent public jeté par les fenêtres alors que l’État est au bord de la faillite. Madame Royal signe des chèques de plusieurs millions mais a-t-elle seulement fait faire une étude de marché avant de s’engager ? A-t-elle pensé à la reconversion des salariés ?
Le plus fort c’est le parachutage de Ségolène Royal comme vice-présidente de la Banque publique d’investissement (BPI) et ces premières déclarations : un « coup de pouce » aux femmes par rapport aux hommes : voilà une analyse bien minutieuse d’un dossier d’investissement.

La désintégration du tissu industriel masquée par les fermetures spectaculaires

Selon l’Observatoire de l’emploi et de l’investissement Trendeo, en trois ans, la France a perdu 1087 usines. La taille moyenne des sites fermés est de 71 salariés. Cette désintégration du tissu industriel français se fait dans le silence et dans la totale indifférence.

Près de 1000 emplois sont détruits tous les jours en France, alors pourquoi s’acharner à vouloir sauvegarder quelques centaines d’emplois d’une petite poignée d’entreprises bien précises comme Heuliez, Florange ou autres petroplus ? Toute la question est là et tout le monde aura remarqué qu’il s’agit en réalité d’entreprises hyper-médiatisées. Le vrai enjeu pour nos élus politiques ce ne sont pas les emplois ni les salariés auxquels on raconte des histoires.

L’enjeu c’est de jouer sur la scène des fermetures spectaculaires et de gagner des voix en jouant les sauveteurs devant les caméras de télévision.

Sources : Europe 1 – le figaro – la tribune

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15 comments

  1. politique et médiatisation dit :

    Quelle peut être la motivation d’un politique ?
    1) salaire d’un député vers 15 000 euros + recpect + restos + mondanités etc
    2) la conviction de faire avancer le pays (alors pourquoi toujours être contre l’adversaire et ne pas bosser ensemble ?)

    Je pense qu’ils ne cherchent que la médiatisation pour etre élus…

    Voici les résultats de ces égoïsmes :
    Le Front national est arrivé largement en tête du premier tour de l’élection cantonale partielle de Brignoles, dans le Var. Son candidat, Laurent Lopez, a obtenu 40,4 % des voix, devant la candidate UMP, Catherine Delzers, qui arrive en deuxième position avec 20,8 % des voix.

    Les deux candidats de gauche, PCF (14,6 % des suffrages) et EELV (8,9 %) ont été éliminés dès le premier tour du scrutin et … premiers appels au « barrage »

  2. saint-remy dit :

    c’est l’état qui est responsable de la faillite Heuliez ????
    Vous ne manquez pas de culot!!!
    On devrait traîner devant les tribunaux les responsables de ces entreprises qui ont dilapidé les biens de leur société.
    Vos propos sont de la propagande d’une droite réactionnaire.
    Osez publier mes propos !!

    • v.laengy dit :

      pour SAINT remy
      car maintenant ce sont les entreprises qui s’autodétruisent ?
      Et vous, vous êtes un gauchiste réactionnaire surement ?
      Vous devriez apprendre à lire, il n’est pas indiqué que l’Etat est responsable de cette faillite, mais que la faillite était inévitable et que Royal a jeté l’argent des contribuables, par millions, par les fenêtres pour en arriver à un fiasco juste pour sa propagande politique.

    • dirigeant dit :

      encore un gauchiste qui n’a rien compris à l’entreprise!
      venez diriger et vous comprendrez mieux comment les rouages de nos sociétés qui croulent sous les charges!
      si nous gérons nos entreprises comme le fait actuellement l’état alors on appellera cela de l’ingerance!
      Monsieur vous êtes un pauvre ignorant!!!

      • Remarque dit :

        Exactement ! De toute manière les politiques ne sont pas là pour gérer quoique ce soit, il est déjà incapable de gérer ses propres institutions, ne prenons que la gabegie de l’éducation Nationale le plus gros budget depuis des lustres et on ne cesse de régresser, c’est qu’une usine à fabriquer les fainéants irresponsable. Ce qui compte c’est le confort de carrière des employés du mammouth….

  3. JS dit :

    Heuliez : et cela n’est apparemment pas fini : projet Ségolène de création d’une société mixte qui gardera

    Heuliez jusqu’à ce que l’on trouve un repreneur (il est permis d’être optimiste…) – ou pour la transformer en SCOP…….bref, PS Economics.

    Et c’est avec cela que nous allons rembourser La Dette…

  4. schmitt dit :

    Avant de vouloir garder les entreprises dans notre hexagone, il faudrait s’en donner les moyens et surtout en avoir l’envie. Que ce soit les socialistes (les pires dans la médiocrité), l’ump, l’udi et Bayrou sans exclure les partis extrémistes de gauche aucun d’entre ceux là aiment et souhaitent que notre belle France redevienne ce qu’elle a été. Leurs seules préoccupations restent l’enrichissement personnel, les privilèges,la frime et leur réélection. Lorsqu’un foyer ou une entreprise se retrouvent endettés, il n’existe qu’une seule et unique solution : Faire des économies. Et pour ceux qui ignorent le sens de ce mot, je préciserait qu’économiser c’est avant tout renier sur le superflu et se contenter de l’indispensable pour vivre. C’est aussi distinguer la case débit à la case crédit et faire en sorte que cette dernière ne soit jamais inférieure à la première citée. Enfin, je rajouterai un ingrédient supplémentaire à mon cocktail, avoir le sens des valeurs réel(pas celle que l’on nous  » surine à tout va », celles de la fameuse république qui ignore ses enfants, les fait lever le matin et rentrer le soir pour nourrir grassement et sans vergogne des millions d’étranger ou de vrais Français indésirables dans un pays soit-disant démocratique). Si vous voulez changer notre beau pays, il faudra en premier lieu changer les mentalités. A bon entendeur…. .

  5. Durand dit :

    N’importe quel étudiant Bac+2 Gestion ou Commerce aurait tout de suite vu que le projet n’était pas viable. Pour lancer une marque automobile, il faut des milliards, un réseau. Rappelez-vous du lancement de la « Smart ». Ce n’était pas difficile de voir que ce projet ne serait pas viable avec ce véhicule électrique. Les énarques ne comprennent rien à l’économie de marché et aux citoyens. Ils ne savent que dépenser l’argent qu’ils récoltent avec les impôts. Ils nous mènent dans le mur, c’est effrayant.

    • cqfd? dit :

      Intéressant « énarques », combien y en avaient-ils à posséder des parts, des participations, actions, obligations ou plus simplement siégeaient dans les conseils d’administrations et qui ont bénéficiés des effets d’annonces pour revendre et s’enrichir?
      Alsthom, Vivendi et d’autres qui n’ont pas fait faillites, mais qui sous régence énarque ont accumulés des milliards de dettes, pendant que le prince faisait des millions.
      J’avoue, je n’ai pas trop suivis toutes ces affaires. Car pour moi la politique est un domaine ou mon opinion est faite depuis longtemps (sur les moeurs actuelle de ces gens).
      Entre coups de com. et délits d’initiés … Ces comportements ressemblent aux comportements des financiers avant la crise des subprimes et très probablement d’en ce moment même.

  6. lemaire dit :

    Nous sommes spécialistes des implantations et avons été amenés donc le plus naturellement du monde à essayer d’implanter les entreprises (françaises qui ont des projets de développement structurel, création de sites ailleurs sur un autre département par exemple, ouverture de filiale, ou de plateformes logistiques ou encore de sociétés étrangères souhaitant s’implanter en France), nous avons donc été amenés à essayer de les implanter sur des sites en reconversion, la ou une entreprise fait un plan social. C’est en ce sens que nous menons par exemple la reconversion de PSA avec des dirigeants d’entreprises exceptionnels, prêts à tout mettre en œuvre afin que leur salarié retrouve un emploi et un salaire.
    Mon expérience me permet d’avancer que c’est loin d’être l’état d’esprit de toutes les grandes entreprises qui font des plans sociaux et je suis écœurée de constater à quel point, pour certaines, et heureusement ce n’est pas une majorité, elles se contrefichent du devenir de leur salarié, allant jusqu’à refuser des projets venant contrebalancer le nombre d’emploi perdu.
    En effet, dés lors que le marché n’est plus la, du fait d’une concurrence mondiale, l’état français ne peut pas lutter et mon expérience dans ce métier prouve qu’il est impératif d’agir vite et dans le sens du plan social qui devient alors une opportunité pour les entreprises créatrices d’emploi qui se voient octroyer des aides sous forme de subventions ou des prêts à taux zéro ou nous pouvons aller jusqu’à 35000 euros de subventions par emploi crée. La force est la et peut permettre le développement et le lancement de nombre de petites entreprises, car la France regorge de créateurs aux idées géniales à qui il serait dommage de ne pas donner leur chance.
    Dans le même esprit , je tiens à préciser que rechercher un repreneur global pour un seul site (salarié, activité et immobilier ) est pure utopie. Il est souvent préférable de faire rapidement un plan social et d’aider DES entreprises ( venant de l’extérieur) à s’implanter en reprenant le personnel qui sera alors formé à cette nouvelle activité. Beaucoup de reconversion étaient et sont encore parfois « pipées ». Certains cabinets de reconversion demandaient aux entreprises voisines de celle objet du plan social si elles avaient l’intention de créer des emplois dans les 3 ans à venir , comptabilisaient le nombre et HOP , elles annoncent que la reconversion est terminée est réussie dans les medias dés lors que le nombre d’emplois perdus étaient atteints alors qu’aucun emploi n’avait été crée réellement . Mais de qui se moque t on !!! et tout le monde y trouvait son compte !!
    En résumé: Heuliez aurait mieux fait d’anticiper un vrai plan social avec recherche et prospection réelle d’entreprises susceptible de s’implanter sur le site ( ou jusqu’à 50 km autour suivant définition de la convention de reconversion, formation du personnel, reprise du personnel par plusieurs entreprises…
    C’est compliqué, c’est un métier , mais ca marche !

  7. Yann dit :

    Je pense qu’il faut un moment donné redonner aux industriels la gestion de leur activité y compris en terme de plan social et surtout arrêter de leur taper sur la tête. Ils restent avant tout les créateurs de richesses de notre pays, et contrairement à ce que l’on cherche trop souvent à laisser croire, leur souhait est évidement de développer leur activité et non de fermer les entreprises.
    Le marché est mondial, changeant, rapide et demande des adaptation perpétuelles pour y répondre. Ne pas accepter ces nouvelles donnes revient à poursuivre notre déclin déja bien entamé.
    Quand aux politiques, de droite comme de gauche, cela fait bien trop longtemps qu’ils ont déserté leurs responsabilités, et ne font qu’entraîner, ce qu’il reste de notre pays inexorablement vers le gouffre en se lavant les mains des conséquences de leur décisions ou absence de décision pour redresser la situation catastrophique dans laquelle ILS nous ont placé.
    Heureusement que les chefs d’entreprise tant décriés, ne gèrent pas leurs sociétés comme le font nos politiques.
    Il serait d’ailleurs grand temps que ceux ci répondent de leur gestion sur leur patrimoine personnel comme nous chefs d’entreprises qui n’avons d’autre choix que de placer notre patrimoine en caution pour pouvoir continuer à faire fonctionner nos sociétés.
    Il serait temps que le peuple français soutienne ses patrons et travaille avec eux sans manipulation des uns ou des autres mais en favorisant les rapports de proximité pour maintenir, créer et re-développer notre tissus industriel.
    Cette lutte ouvrier patronat que nos gouvernants et autres organismes syndicaux et patronats favorise est d’un autre temps, l’avenir est à ceux qui acceptent de construire ensemble, de bâtir sur la confiance des relations durables.
    Il n’y a plus de place pour les voleurs, profiteurs, manipulateurs et profiteurs en tout genre qui sèment le trouble et la division pour mieux s’enrichir sur notre dos à tous.

  8. Chronique dit :

    Pauvre nation qui nage toujours à contre sens et le pire c’est que nos élus et nos hauts fonctionnaires depuis tout ce temps qu’ils se trompent sont encore persuadés d’être sur la bonne voie,dommage qu’ils n’aient su écouter que les minorités, eh oui 8% de salariés actifs syndiqués.
    La question qu’ils commencent sûrement à se poser c’est qui va leur garantir leurs prestigieux acquis, si il n’y plus de moutons à tondre.

  9. UMPECCA dit :

    Ah la bonne vieille recette miracle du « dialogue social » grâce à nos indispensables organisations syndicales… La gangrène de la France ! Comme nos politiques de tous bords, aidés par une presse fanatique du « collectivisme social » (sauf pour eux, leurs revenus et avantages divers…), nos barons syndicaux Français n’agissent que pour leur seul intérêt et celui de leur « centrale ». Et le pire de cette histoire, c’est que ce sont moins de 10% des actifs qui les suivent et prennent en otage tous les autres employés, celles et ceux qui ont compris que le monde qui les entoure n’est plus celui de Zola. Ces quelques benets brailleurs et incultes, probablement et pour quelques-uns bons professionnels ( ???), croient encore au discours de la « lutte des classes » et du « collectivisme soviétique » que même ces derniers ont abandonné par « faillite » !!! C’est un signe, non ? Mais qui aura enfin un jour le courage politique de rappeler à ces « travailleurs » qu’une entreprise ne fonctionne, c’est à dire qu’elle ne créée de la richesse (et leurs salaires…) que s’il y a ou s’il reste des clients ?
    A ce sujet, il apparaît indispensable d’organiser des « sorties pédagogiques » pour ces excités syndicaux dans des entreprises étrangères. Pour avoir beaucoup voyagé, je n’ai pas vu et ne vois toujours pas des cohortes de salariés au bas des immeubles pour la(les…) pause(s) cigarettes, pauses syndicales en tous genres sans parler des cumuls hallucinants d’heures de grèves tels que nous les voyons en France. La question que je pose à tous ces « stratèges économico-syndico-cocos » est la suivante : COMBIEN PENSEZ-VOUS QUE COUTENT TOUS VOS SACRO SAINTS CAPRICES (QUE VOUS OSEZ HONTEUSEMENT ENCORE APPELER « ACQUIS SOCIAUX ») CHAQUE ANNEE A VOTRE ENTREPRISE ET A CELLES QUI LICENCIENT, DELOCALISENT… ET FERMENT LEURS PORTES ??? NE PENSEZ-VOUS PAS QUE CET ARGENT QUE VOUS FAITES PERDRE A VOTRE ENTREPRISE EST AUSSI SOUVENT LA CAUSE DES FERMETURES ? D’OU PENSEZ-VOUS QUE PROVIENNE L’ARGENT POUR VOUS REMUNERER ? DU CIEL ? DE SUISSE ??? DE LA CAVE DE VOTRE PATRON ? DES CAISSES DE L’ETAT, C’EST-A-DIRE, DES IMPOTS DES FRANCAIS ?
    N’oubliez pas de poser ces questions à vos responsables syndicaux et de les remercier quand vous serez licenciés.
    Quand il n’y aura plus d’entreprises en France, il n’y aura plus de système social. On en voit déjà presque la fin. Et les quelques moutons qui restent, avec le peu de laine qu’ils ont encore, bien tondus qu’ils sont déjà, ils ne suffiront pas bien longtemps…
    Allez, à vos méninges et au boulot !!!

  10. bernard brulas dit :

    je ne connaissais pas. Semble plus que intéressant.

    ? résultats: age de votre cerveau: ou les trouver ?

    bien à vous

    bb

  11. Remarque dit :

    Il faut que j’arrive à plus de 70 ans pour m’apercevoir qu’en réalité c’est les politiques de leurs ministères qui créer de l’emploi qui ordonnent l’embauche dans les structures privés à coup de décret,loi et d’aide multiple ( suivant les cas )….Mais quel cirque ?….

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