Mise à jour en janvier 2013, le salaire d’un député français de l’Assemblée nationale se décompose comme suit :
Une indemnité brute de 7100.15€ soit une rémunération nette de 5148.77€
Des frais de mandat et de secrétariat : Au 1er janvier 2013, le montant mensuel de cette indemnité est de 5770 € brut.
Au total la rémunération d’un député est de 12870.15 €
S’agissant d’un député européen, les indemnités sont sensiblement les mêmes.
Allocation du député non réélu
L’allocation est dégressive : montant maximum égal à 100 % de l’indemnité parlementaire le 1er semestre (5.514,68 euros), puis 70 % (3.860,28 euros) le 2ème semestre, 50 % (2.757,34 euros) le 3ème semestre, 40 % (2.205,87 euros) le 4ème semestre, 30 % (1.654,40 euros) le 5ème semestre et 20 % (1.102,94 euros) le 6ème semestre.
Pension de retraite du député
La pension moyenne pour un député est actuellement, de 2 700 euros nets par mois. L’âge moyen auquel les députés font liquider leur pension est de 65 ans.
Avantages en nature du député
L’Assemblée nationale prend en charge les déplacements des députés sur le réseau métropolitain de la SNCF en 1ère classe.
Vols d’avion : 80 passages entre Paris et la circonscription lorsqu’elle est desservie par une ligne aérienne régulière.
8 passages pour toute destination en France métropolitaine.
Cumul des mandats :
A l’heure actuelle, 476 députés sur 577, et 267 sénateurs sur 348 détiennent à la fois un mandat parlementaire et un mandat exécutif local et sont président ou vice-président de conseil régional ou général.
Le cumul des émoluments liés à ses diverses fonctions est plafonné à 8272 euros mais n’est pas contrôlé ! Il est courant que le politique dont les revenus sont plafonnés en reverse l’excédent à un ou plusieurs élus d’assemblées territoriales de son choix, ça peut être un membre de sa famille !
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Voilà pourquoi c’est la crise ne cherchez pas plus loin pour l’état de nos finances. ont nous demande de ce serrer la ceinture, je vous en pris messieurs les députés après vous.
On nous prend pour des abroutis !! Et on nous demandent de faire de gros effort alors que la crise ne concerne pas les politiciens. Il est temps de refondre un nouveau système politique basé sur des gens de terrain, plutôt que des technocrates qui sortent avec de belles théories et n’ont jamais géré un budget d’entreprise avec l’obligation de sortir un résultat positif.