Attaque de la population à la roquette et au gaz neurotoxique
L’armée a bombardé des localités à l’ouest de la capitale Damas. Les forces fidèles à Bachar al-Assad auraient mené mercredi 21 août un raid meurtrier en utilisant plusieurs roquettes contenant du gaz neurotoxique affirment plusieurs activistes proches de l’opposition, ainsi que des sources médicales. Ce bombardement à l’arme chimique aurait fait plus de 1300 morts dont des femmes et des enfants. Une infirmière a décri des victimes arrivant avec des pupilles dilatées et de la mousse dans leur bouche. Deux médecins parlent « de symptômes comme des suffocations, respirations irrégulières, spasmes musculaires, nausées, bouches mousseuses, des fluides sortant du nez et des yeux, convulsions, vision troublée, yeux rouges et irrités… » Le régime a démenti dans la foulée.
Un massacre d’une grande ampleur au gaz toxique
C’est un véritable mn massacre de grande ampleur au gaz toxique a été perpétré en Syrie. Les images de
Source : 20minutes.fr
dizaines de vidéos montrent des cadavres alignés, des enfants qui agonisent en suffoquant, des hommes terrassés, la bouche ouverte, les yeux écarquillés, les bras et les jambes agités de convulsions. Nulle trace de blessure par balles ou par obus sur le corps des suppliciés.
Les militants de l’OSDH demandent désormais à l’ONU de se déplacer sur les lieux du bombardement, afin de coordonner l’aide humanitaire et « lancer une enquête afin de déterminer qui est responsable du bombardement et leur demander des comptes« . Des inspecteurs de l’ONU sont arrivés en Syrie pour enquêter sur le possible usage d’armes chimiques dans le conflit. Malheureusement, ils n’ont toujours pas pu se rendre sur le terrain deux jours après les attaques, l’accès leur étant interdit.
George Sabra accuse la France et la communauté internationale d’inaction et de complicité par leur silence
Lors d’une conférence de presse à Istanbul, George Sabra, un dirigeant de l’opposition syrienne, a estimé que ce carnage avait porté un coup de grâce aux efforts internationaux pour trouver une issue politique au conflit qui a fait plus de 100 000 morts depuis mars 2011.
« Celui qui nous tue et tue nos enfants, ce n’est pas seulement le régime. L’indécision américaine nous tue. Le silence de nos amis nous tue. L’abandon de la communauté internationale nous tue, l’indifférence des Arabes et des musulmans, l’hypocrisie du monde que nous croyions libre nous tue », a poursuivi George Sabra.
« Le régime syrien se moque de l’ONU et des grandes puissances quand il frappe près de Damas avec des armes chimiques alors que la commission d’enquête internationale se trouve à quelques pas » de là, a-t-il ajouté. « Où est la communauté internationale. Où est son honneur ? », a-t-il martelé, parlant de 1 300 morts dans l’attaque de mercredi.
Le problème est toujours le même : la Russie et la Chine mettent leur veto à la résolution des occidentaux à l’ONU. La Russie avait déjà critiqué l’intervention militaire française au Mali.
Il s’agit d’un cas flagrant de violation du droit international. Pour l’instant, les puissances occidentales dont la France laissent faire. Combien de temps encore ?
Source : ouest-france.fr – le monde – france info – 20minutes.fr
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