Censure en France : arrestation du général Piquemal ancien patron de la légion étrangère

La censure est la limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d’expression de chacun.
Les calaisiens en ont assez. Comme rien ne bouge, ils le font savoir. Le gouvernement fait la sourde oreille. Surtout pas de vagues. Il est si facile d’interdire une manifestation pour ne pas ébruiter un malaise. Il est si facile d’agir sur le thermomètre quand on est incapable de s’occuper d’un problème.
En arrêtant le commandant de la légion étrangère qui a défendu la France en Bosnie ou au Tchad et qui a été décoré de la Légion d’honneur on franchit un nouveau pas dans la censure.

general piquemal fait les frais de la censure

Cinq personnes, dont un général ancien patron de la légion étrangère, passeront en comparution immédiate lundi au tribunal de Boulogne-sur-Mer, après leur interpellation samedi à Calais lors d’un rassemblement hostile aux migrants, indique une source judiciaire dimanche.

Le général Christian Piquemal désigné comme ayant eu « le rôle principal » dans cette manifestation interdite, sera poursuivi pour « participation à un attroupement qui ne s’est pas dissout après sommation »

Le général Christian Piquemal a été le patron de la Légion étrangère de 1994 à 1999, il a aussi présidé l’Union nationale des parachutistes (UNP) jusqu’à 2014. Il est aujourd’hui retraité.

Le général, il n’est pas venu à Calais pour faire de la figuration

Le rassemblement avait beau être interdit par le ministère de l’Intérieur, Christian Piquemal avait bien indiqué qu’il se rendrait sur place pour manifester contre les migrants. Dans un communiqué posté sur le site Résistance républicaine, il avait également appelé « tous les patriotes et associations patriotiques à se joindre » au mouvement. Pendant le rassemblement, des slogans tels que « on est chez nous! », « État dictateur », « migrants dehors » ou « journalistes collabos » ont été scandés.

Après les arrestations, Étienne Desplanques, directeur de cabinet à la préfecture a justifié la fermeté des autorités : « Nous avons tout de suite déployé les forces mobiles autour de cette centaine de manifestants. Nous avons procédé à des séries d’interpellations, en tout une vingtaine. »
Le général et quatre autres personnes interpellées samedi passeront en comparution immédiate dès lundi au tribunal de Boulogne-sur-Mer. Il a été désigné comme ayant eu « le rôle principal » dans cette manifestation interdite et sera poursuivi pour « participation à un attroupement qui ne s’est pas dissous après sommation ».

 


Soutiens au général

De nombreux internautes ont manifesté leur soutien face l’arrestation du général. Beaucoup mettaient en parallèle, sur les réseaux sociaux, la fermeté utilisée face à un « patriote » par rapport au laxisme de l’État au sujet des migrants.

Sources : Le Point politique

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