Une autre réalité chiffrée des djihadistes français et son financement

En mars 2013, ils étaient 50 français à avoir choisi le djihad, en avril 2014 ils étaient 500. Dans le JDD, Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, estime aujourd’hui que 930 ressortissants ou résidents français sont impliqués dans des opérations en Syrie et en Irak.
À cet effet, la plate-forme de signalement mise en place en avril (numéro vert et site Internet) est destinée à empêcher les départs pour la Syrie et ou l’Irak.

Reste deux questions essentielles : que fait-on de ceux qui se sont radicalisés et qui restent en France et des combattants de retour sur le sol français ?  Que fait-on de ceux qui financent les djihadistes ?

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Une autre réalité chiffrée des djihadistes français

Si mille français ou résidents partent pour le djihad combien pour le soutenir ?
Les français qui partent faire le djihad ce n’est que l’arbre qui cache la forêt car si un millier de personnes franchissent le pas, combien de français ou de résidents sont proches de leurs idées ? Combien de français ou d’étrangers résidents en France soutiennent financièrement les djihadistes ? On peut raisonnablement penser que ce sont des dizaines de milliers de personnes qui soutiennent l’état islamique à travers la France. Voila une autre réalité chiffrée des djihadistes français ou résidents qui fait froid dans le dos.

Des pays qui investissent en France et qui financent l’État islamique

Les filières financières qui arrosent les organisations terroristes sont bien connues, ce sont les monarchies pétrolières du Golfe persique. C’est ainsi que Le Canard a révélé que les moyens de Boko Haram étaient fournis par le Qatar et l’Arabie Saoudite via des associations caritatives écrans.
Selon planet.fr, les groupes islamistes combattant le régime de Bachar Al-Asad en Syrie, les Frères musulmans en Égypte ou encore le Hamas dans la bande de Gaza, sont tous financés à partir des pétrodollars du Golfe.

François Hollande botte en touche

En abordant ce problème sous un angle international, François Hollande ferme les yeux et laisse agir ces pays car ceux-ci investissent beaucoup d’argent en France (en rachetant des clubs de foot ou notre patrimoine immobilier). Des donateurs privés participent également largement au financement des groupes les plus radicaux de la rébellion syrienne. « L’argent circule par virement bancaire ou est livré dans des sacs bourrés de cash » écrit le New-York Times qui s’appuie sur le témoignage  d’un des nombreux koweitiens chargés de récolter de l’argent pour l’opposition syrienne. Le journal cite le cas d’un groupe de 12.000 combattants rebelles qui aurait reçu, d’un riche koweitien la somme de 30 millions de dollars, afin d’équiper chaque combattant pour 2500 dollars de matériel.
La propagande pro-djihad n’est pas uniquement présente sur Internet. Selon Valeurs actuelles,des livres pro-djihad sont en vente libre dans plus de 1000 grandes surface en France via la maison d’édition libanaise Albouraq.

Le ver est dans la pomme

Alors que François Hollande poursuit sa guerre au Mali et en Irak, les politiciens ne semblent pas conscients que les plus grandes actions à entreprendre se situent surtout en France.
En effet, le ver est dans la pomme. C’est en France qu’il faut davantage de moyens si on veut éviter une catastrophe. Nous sommes face à une guerre à l’intérieur de la France car de nombreux islamistes sont ici, dans nos quartiers. Ce n’est pas en poursuivant le démantèlement de l’armée française qui met désormais en péril notre Défense Nationale et aggrave durablement le potentiel opérationnel de nos armées que nous allons combattre l’ennemi présent sur notre territoire. La police et la gendarmerie se plaignent régulièrement des moyens en baisse et du laxisme face aux délinquants qu’on relâche car les prisons sont pleines.

Il y a quand même un gros problème en France.

Comment expliquer que, parmi les résidents des pays occidentaux qui partent faire le djihad en Syrie ou en Irak les plus nombreux sont des français ?

En 2013, sous la houlette de Manuel Valls, on a régularisé les clandestins en masse, + 30% de régularisations. Combien, parmi ces nouveaux français soutiennent aujourd’hui l’état Islamique ?
L’échec depuis des décennies de la classe politique face aux trafiquants de drogue contribue aussi au financement du djihad.
Avec des dizaines de milliers d’intégristes dans nos quartiers, la France est le pays occidental le plus touché.
Si nos politiques ne se réveillent pas, la France aura un gros problème de sécurité.

 

Sources : marianne – valeurs actuelles – planet.fr – le figaro – la dissidence française

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