Prison ferme pour le fils de Marisol Touraine : séquestration et extorsion de fonds

Le fils de Marisol Touraine a été incarcéré à la prison de la Santé à Paris pour avoir séquestré une dame en l’obligeant de lui remettre son numéro de carte bancaire. Gabriel Reveyrand de Menthon devait rembourser une dette. Étonnant quand on sait que Marisol Touraine est sujette à l’Impôt sur la fortune. C’est grâce à la vidéo-surveillance de la banque que le fils de Marisol Touraine s’est fait prendre.

Les faits, selon le journal le parisien :

Interpellé en octobre 2011, le jeune homme passe aux aveux et explique avoir agi ainsi à cause d’une dette à

Marisol Touraine, ministre de la Santé. Maxppp/Marlene Awaad/IP3

Marisol Touraine, ministre de la Santé. Maxppp/Marlene Awaad/IP3

rembourser. Une assertion étonnante, car sa mère est notamment sujette à l’Impôt sur la fortune. Outre une peine de prison ferme, Gabriel Reveyrand de Menthon a aussi été condamné à verser à sa victime 3000 € au titre de son préjudice moral et 990 € pour son préjudice matériel. Une amende qui n’a toujours pas été payée, selon l’avocate de la victime.

Le fils de la ministre Marisol Touraine a été récemment incarcéré après une condamnation à une peine de prison ferme pour « extorsion de fonds » et « séquestration ». Selon nos informations, Gabriel Reveyrand de Menthon, 22 ans, fils de l’actuelle ministre des Affaires sociales et de la Santé, a été écroué au tout début de mois de septembre à la prison de la Santé à Paris.
Une incarcération qui intervient après une condamnation, au mois de mars dernier, à trois ans de prison ferme par les juges de la 10e chambre correctionnelle du tribunal de Paris. Aucun appel n’avait été déposé.

Toujours selon nos informations, l’affaire qui amène le fils de l’ex-présidente du conseil général d’Indre-et-Loire derrière les barreaux remonte au 2 mai 2011. Ce jour-là, vers 11h30, deux inconnus, le visage encagoulé et munis d’une arme de poing factice, font irruption dans l’appartement d’une femme de 59 ans, domiciliée dans le XIIIe arrondissement. Les deux hommes menacent la victime avant de vouloir la bâillonner.

« Ils voulaient aussi m’attacher les mains, relate Geneviève*. Ils m’ont demandé ma carte bancaire. Je leur ai donné avec le code mais je me suis trompée, sous le coup de l’émotion. L’un d’entre eux est parti à la Poste pour faire un retrait au distributeur. Pendant ce temps-là, son complice me pointait le canon de son arme sur la tempe… Quand il a fini par revenir, il n’était pas très content parce que ça n’avait pas marché. Je leur ai alors dit que j’avais un peu d’argent chez moi, puis ils sont partis. »

Gabriel Reveyrand de Menthon, alors âgé de 19 ans, et son complice font main basse sur 990 €. Geneviève dépose plainte. Saisis de l’affaire, les enquêteurs du 3e district de police judiciaire (DPJ) ne tardent pas à remonter la piste du fils de l’actuelle ministre de la Santé. « Ils ont extrait une photo de la vidéosurveillance de la banque dans laquelle un des deux auteurs de cette agression a tenté de faire un retrait. Ce cliché a été montré au gardien de l’immeuble de la victime, confie une source proche du dossier. Ce dernier a reconnu le fils de Marisol Touraine qui possède un appartement dans un immeuble voisin de celui de la victime. »

Interpellé le 12 octobre 2011, le fils de Marisol Touraine passe rapidement aux aveux. « Il a expliqué, au cours de son procès, qu’il avait fait ça parce qu’il devait rembourser une dette, poursuit la victime. J’ai été très choquée par toute cette histoire, même s’ils n’ont pas exercé de violences physiques à mon encontre. Je connaissais ce garçon de vue depuis de nombreuses années. Marisol Touraine m’a adressé une petite lettre dans laquelle elle m’a présenté ses excuses. » Outre une peine de prison ferme — son complice a également écopé de trente mois de détention —, Gabriel Reveyrand de Menthon a aussi été condamné à verser à sa victime 3000 € au titre de son préjudice moral et 990 € pour son préjudice matériel. « Ma cliente attend aujourd’hui d’être indemnisée », rappelle Me Emmanuel Raskin, l’avocat de Geneviève.

Sollicitée hier, Marisol Touraine, via son cabinet, a indiqué n’avoir « aucun commentaire » à faire sur cette affaire. L’avocate de son fils, Me Sophie Coupry, n’a pas donné suite à nos appels.

* Le prénom a été modifié.

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