Nos pseudo-socialistes capitalistes soumis à la finance et aux banques se nomment Hollande, Valls ou Macron

Français, ouvrez les yeux ! Ne voyez-vous pas qui dirige la France ? Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti et pourtant il gouverne : c’est le monde de la finance.
Ces paroles mémorables de Monsieur Hollande sont aujourd’hui son plus gros mensonge. Monsieur Hollande a tout laissé aux banques. Tout, y compris le pouvoir du président, les décisions économiques et sociales d’un gouvernement et surtout l’argent des contribuables.

Monsieur Hollande et son gouvernement pseudo-socialiste est un gouvernement social-démocrate, néolibéral, capitaliste. Tout ce qu’il reste de socialisme au PS, c’est le socialisme simulé. Le PS n’est pas un parti de gauche, il n’est rien d’autre qu’un simulacre de socialisme.

Élu président sur la base du mensonge, Monsieur Hollande nous montre que sa politique n’est qu’une façade masquée par la communication.

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blogdumoderateur.com

Voici comment il procède : neuf mois après son élection, Monsieur Hollande nous annonce la mise en place d’une de ses principales promesses : la réforme bancaire. Elle est censée séparer les activités de banque de dépôt et de banque d’investissement.

Mais, après plusieurs mois de lobbying, les banques françaises ont obtenu ce qu’elles voulaient : la réforme accouche d’une souris et préserve finalement le modèle de « banque universelle ». Afin de simuler une promesse telle que tenue, Monsieur Hollande demande aux banques de créer des filiales destinées à isoler les activités spéculatives, ce qu’elles font. Sauf que ces filiales sont aujourd’hui des coquilles vides. Après l’annonce de cette pseudo-réforme, le crédit agricole avait d’ailleurs tenu à rassurer ses actionnaires en annonçant que seul 1% des activités de trading seront filialisées.
En 2017, grâce à ce simulacre, Monsieur Hollande et ses pseudo-socialistes nous diront que la promesse de la réforme bancaire a été tenue ! Un beau mensonge.

Une politique économique et sociale de la France dictée par la commission européenne

En 2013 déjà, la France est allée pleurer chez José Manuel Barroso, alors le président de la Commission européenne pour obtenir des délais supplémentaires pour limiter son déficit annuel à 3 % du PIB. Les délais furent prolongés jusqu’en 2015 mais conditionnés à des contreparties obligatoires : un plan d’austérité et une hausse de la fiscalité. François Hollande s’était engagé à ramener le déficit à 1,6% en 2015.

En 2015, c’est l’échec total. Rien n’est respecté, les déficits augmentent de plus belle. Le gouvernement français est donc encore allé pleurer auprès de la commission européenne. Elle attend maintenant un déficit public de 4% du PIB en 2015 et Bruxelles exige que la France le ramène à 3,4% et 2,8% en 2016 et 2017.

Ironie de l’histoire, c’est Pierre Moscovici, mauvais élève et à l’origine de cet échec, car ministre de l’Économie et des Finances au sein du gouvernement Jean-Marc Ayrault II, qui nous donne aujourd’hui ses leçons de bonne gestion !
Il demande ainsi formellement à la France de lui donner très rapidement des gages de rigueur budgétaire. Bruxelles attend de nouvelles mesures d’ici l’été et pourrait, si elle n’obtient pas gain de cause, ouvrir une procédure de sanctions à l’encontre du pays, ce qui serait du jamais vu.

Une austérité qui ne sert qu’à financer les bénéfices des banques

Le scandale, c’est que la BCE (banque centrale européenne) prête gratuitement l’agent aux banques. Les banques prêtent ensuite l’argent aux États à un taux d’environ 3%. Au passage, les banques encaissent des intérêts sur des montants colossaux. Ainsi, chaque année, la France doit payer 50 milliards d’euros d’intérêts aux banques. Pour quelle raison la BCE ne prête-t-elle pas l’argent directement aux États ? Car les banques ont pris le pouvoir politique avec la commission européenne.

Ce n’est pas tout. La Banque centrale européenne va racheter 60 milliards d’euros par mois de dette publique et privée à partir de mars 2015 et jusqu’en septembre 2016. C’est le Quantative Easing.
Ces 60 milliards d’euros ne sont en réalité qu’un jeu d’écriture, car la BCE n’imprimera aucun billet de banque. Elle achètera des obligations cotées sur le marché et les banques seront créditées de 60 milliards tous les mois. Cet argent, détenu par les banques, n’ira donc pas à l’économie réelle, mais servira uniquement à alimenter la spéculation. En effet, les banquiers ne sachant plus quoi faire de leurs énormes liquidités, spéculent. Ainsi, avant même que la BCE ne lance son QI (Quantative Easing) la bourse de Paris a gagné plus de 20 % tout comme les actions « société générale » et « crédit agricole » en seulement deux mois, de janvier à février 2015.

Si la BCE avait donné ces 60 milliards d’euros par mois aux États plutôt qu’aux banques avec obligation pour les États d’investir dans l’économie, on ne parlerait plus de récession, d’austérité et de chômage en Europe.
Seulement voilà, dans ce cas, les banques seraient court-circuitées et ne toucheraient plus leurs intérêts colossaux.
Ainsi, nos pseudo-socialistes capitalistes préfèrent les bénéfices bancaires aux Français. Ils ont choisi le hold-up organisé sur la France, les Français et les petites entreprises tout en maintenant leur train de vie de sénateur ainsi qu’un nombre trop important de postes politiques. Cette absence de réformes structurelles et notre mille-feuille administratif trop complexe fait de la France le pays le plus mal géré de l’occident avec des dépenses publiques qui dépassent les 57% du PIB et les premiers bénéficiaires sont les banques, grâce à la charge de notre dette qu’elles encaissent.
La France finira de toutes façons sous tutelle de la troïka pour une dette qui ne sera jamais remboursée. La cessation de paiement n’est qu’une question de temps, alors pourquoi attendre ?

En Grèce, 50 % des familles et des écoles sont sans chauffage en hiver, on a réduit les salaires et les retraites jusqu’à 30%, le budget au ministère de la santé a été amputé de presque 50 %. On dénonce des files d’attente dans les hôpitaux, de nouvelles épidémies, le retour du paludisme, une augmentation du taux de suicide. Voilà ce que soutient notre gouvernement !

alexis tsipras l'anti-austérité

http://extimite.net/

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras est venu demander l’aide de la France. Monsieur Hollande lui a clairement répondu qu’il soutenait Bruxelles.

Le jeudi 9 avril 2015 a lieu une grève générale interprofessionnelle en France. Pour la première fois, nous nous associons pleinement à cette journée de grève qui doit largement dépasser le cadre des syndicats : une manifestation d’union nationale contre la politique actuelle et contre le gouvernement. Une manifestation d’entrepreneurs, de fonctionnaires et des salariés du privé contre l’austérité et le diktat des banques en Europe et en France.

Français, faites-vous entendre !

2 comments

  1. Med esthetique dit :

    Bonsoir, personnellement j’ai adoré l’image et surtout la citation « Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps. Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps. Mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps. » d’Abraham Lincoln. Il a souvent changé d’avis, style (un peu de chirurgie esthétique ;-), d’opinion mais au fond il fera toujours partie de la gauche.

  2. Lina dit :

    Bonsoir,

    Pour répondre à votre question : « Pourquoi la BCE ne prête-t-elle pas Etats directement ? »
    Eh biens dans les manuels scolaires on nous enseigne que c’est pour sauvegarder l’indépendance (politique) de cette chère BCE !
    Je ne sais pas ce que vous en pensez?

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