Pourquoi le régime français est un système collectiviste qui arrive à bout de souffle ?

Aujourd’hui, en France, on paie plus d’impôts que dans les ex-pays de l’est. En URSS, on payait 12% sur les 100 premiers roubles. Puis 8,6% au-delà, avec une majoration de 5% pour les personnes sans enfants…

Aujourd’hui, en France, les gens travaillent 7 mois par an pour l’État, et, avec ce qu’il reste, ils essaient de survivre en achetant des produits de mauvaise qualité, achetés dans les pays à bas coûts (donc hors de France). En effet, la date de libération fiscale française est le 28 juillet.
Nous sommes proches du régime communiste, où nos salaires sont directement ponctionnés par l’État qui redistribue quelques miettes pour pouvoir alimenter les caisses.

L’ensemble de la richesse produite est taxée à 50%. C’est le cas dans beaucoup de pays d’Europe, voire occidentaux.
La majorité des impôts seigneuriaux a été reconduits mais sous des formes différentes. De nouvelles taxes, impôts et contributions sociales apparaissent chaque année. La plupart des impôts sont passés complètement inaperçus et s’empilent au fil des ans. Le système ayant été mis en place sur plusieurs décennies, personne n’a rien vu d’anormal. Les politiciens ont toujours su nous faire croire que nous sommes dans un pays libéral, avec par exemple la réformette Macron… Tout ceci n’est que de la poudre aux yeux.

En réalité, quand les prélèvements obligatoires frôlent les 50%, ça veut dire que la moitié de la richesse produite est capturée par la force.

Et ça, ça a un nom : on appelle ça le collectivisme.

Ceux qui, comme vous et moi, sont nés sous le régime collectiviste français, ont souvent l’impression que c’est normal.
Que ça a toujours été comme ça.

Or, c’est faux.

Voici l’évolution des prélèvements obligatoires en France, en pourcentage du PIB :

Graphique-prelevements-obligatoires

 

L’argument des collectivistes, il est toujours le même : « On prend aux riches pour donner aux pauvres et on réduit les inégalités. »

Les chiffres montrent que c’est du pipeau : voici comment les inégalités stagnent ou augmentent en France DEPUIS LA SECONDE GUERRE MONDIALE :

inégalités : évolution de la part du Top 0,1 % en France

On observe enfin tout l’écart entre les deux pays sur l’évolution de la part du Top 0,1 %. Mais notons qu’en France, cette part a néanmoins augmenté de plus de 30 % entre 1997 et 2006 – ce qui est considérable… (www.les-crises.fr)

 

Pendant la même période, les prélèvements obligatoires ont pourtant PRESQUE DOUBLÉ…

Alors qu’est-ce qu’on a fait, vraiment, avec votre argent ?
On a acheté vos votes en prenant de l’argent aux uns pour le donner aux autres, c’est bien le collectivisme.

La réalité, c’est que la démocratie n’existe plus à partir du moment où les politiciens peuvent acheter les votes des électeurs.
Et c’est ce qu’ils font, avec votre argent.

La méthode a toujours été la même :

Étape 1 : Lister les catégories de la population qui ont le pouvoir de vous faire élire.
Étape 2 : Lister les catégories de la population qui dans tous les cas ne voteront pas pour vous ou qui sont trop minoritaires pour faire la différence.
Étape 3 : Vider les poches de la seconde catégorie pour acheter les votes de la première, sous forme de cadeaux, d’avantages et d’argent gratuit…

TOUS les partis politiques, absolument TOUS, jouent ce jeu-là. Sans AUCUNE exception. Écoutez simplement leurs discours…La SEULE chose qui change, ce sont les catégories. Ceux qui payent et ceux qui reçoivent…

Du coup, on ne vote jamais pour le meilleur projet, mais pour celui qui nous promet de voler de l’argent aux uns pour le donner aux autres. Et le problème, c’est que ça continue depuis trop longtemps, comme l’indiquent les deux courbes ci-dessus.

Et que visiblement, ce n’est pas prêt de s’arrêter.
C’est une boucherie pour les petits entrepreneurs (bénéfices taxés à 60% sous le régime du RSI), pour les classes moyennes, les ouvriers, les employés. Alors qu’il aurait fallu baisser les dépenses publiques, on bat un nouveau record historique de fonctionnaires en France. Les fonctionnaires, la catégorie que les socialistes achètent, toujours plus nombreux mais toujours moins payés par manque de moyens.

Le système est arrivé à bout de souffle.

Le collectivisme transgénérationnel

Alors, nos élus ont eu une idée lumineuse. Pourquoi ne pas taxer ceux qui ne sont pas encore nés, les générations futures ? Merveilleuse idée qui permettra au système de continuer à fonctionner plusieurs décennies supplémentaires.

Cette idée est celle de l’endettement des États. Le principe est toujours le même : on sacrifie la population qui n’est pas encore née ou qui n’a pas l’âge de voter contre vous et on achète les votes des autres en leur faisant des cadeaux, en leur attribuant des avantages, cette fois, achetés à crédit.
Ainsi, depuis le début des années 1980, la dette publique française comme celle de la plupart des pays occidentaux, explose littéralement. Ce 15 mai 2015 à 10h52, le compteur de la dette française affiche 2 125 569 912 895 euros. Quand vous cliquerez sur le compteur de la dette, il affichera bien plus, car notre dette augmente de 4000 euros chaque seconde !

35 ans après, ça continue. Les générations naguère sacrifiées sont les jeunes d’aujourd’hui. Le taux de chômage des moins de 25 ans est aujourd’hui de 25%. De plus, ces jeunes chômeurs ont chacun 36 000 € à rembourser. Aujourd’hui, en France, un couple avec un enfant doit rembourser 108 000 euros aux banques alors que ce couple n’a rien emprunté !

Une nouvelle fois, le système est arrivé à bout de souffle.

En cinquante ans, nos élus ont bâti un monstre qui broie tout sur son passage. Avec le FMI, la commission européenne et la BCE, ils essaient de le maintenir à flot. Ceux qui s’en sortent toujours, ce sont nos politiciens, toujours plus nombreux, et leurs complices les banques, à qui les français versent plus de 50 milliards d’intérêts chaque année pour une dette dont les seuls responsables sont nos élus.

L’équilibre intergénérationnel a fait place au collectivisme transgénérationnel

Une nouvelle fois, le système est arrivé à bout de souffle. Ceux qui paient les dégâts, ce sont encore les mêmes, vous. Les responsables de la débâcle économique et sociale ne sont pas inquiétés. C’est l’échec collectif d’une classe politique incompétente qui n’a de compte à rendre à personne. La France est un pays collectiviste. Il ne reste de capitaliste que l’argent pris aux faibles et reversé aux banques. À bout de souffle, le régime collectiviste français est devenu transgénérationnel. Et maintenant ?

Sources : Jean, webmarketing Junkie

3 comments

  1. ravisy dit :

    oui ce qui est plus grave encore c’est de répondre à la question: à quoi est utilisé tout cet argent: des dépenses sociales à tous les niveaux ( logements sociaux, RSI, allocations familiales, education gratuite ( quel gachis!) CMU etc etc et non des investissements pour l avenir du pays, de plus. La France est le seul pays ou l on peut etre logé, soigné et eduquer ses enfants SANS TRAVAILLER.

  2. Davms dit :

    Une telle confusion intellectuelle m’inquiète. Les impôts sont avant tout des prélèvements que l’État reverse sous d’autre formes (bien public, prestations sociales…), ne voir qu’une partie d’une même médaille n’est pas très sérieux. Assuré que l’impôt sert avant tout d’instrument de réduction des inégalités non plus. L’individualisme exacerbé outre atlantique vous passionne ? L’obamacare est la preuve de l’efficacité du modèle collectiviste dans le domaine de la santé, parce que oui, nos impôts servent aussi à ça ! Quant aux dettes sur les générations futures, depuis quand une dette à t’elle été rembourser par les contribuables directement, sauf le cas chypriote et encore ? Et au passage nous parlons de Nation souveraine, pas d’un ménage ou d’une entreprise.

  3. Paul dit :

    Je n’ai toujours pas compris le commentaire au-dessus qui se plaint du gâchis qu’est l’éducation gratuite, et du fait que l’état ne fasse pas d’investissement d’avenir…
    Quelqu’un peut m’expliquer?

    Sinon je ferai remarquer que pour toutes les personnes ayant un revenu inférieur à 2500€ en France (soit 3/4 des Français en gros) la somme salaire + prestation sociales – impôts est supérieure à leur seul salaire (car on leur distribue plus qu’ils ne paient en prestations sociales) donc ils y gagnent…
    C’est quand même fou que pour quelque chose qui est positif pour 3/4 des français ne soit pas noté non?
    Et dire que l’augmentation de 30% est considérable en France quand elle augmente de 300% aux Etats Unis c’est quand même plutôt drôle… Je me demande l’adjectif pour qualifier les Etats Unis, qui soit dit en passant a baissé ses taux de prélèvements obligatoires sur la période! Ca marche peut être pas si mal en fait? Ah oui et pour la différence de pourcentage USA/France soit 25 points ça correspond tout pile aux prélévements obligatoires pour la sécu, c’est fou non?

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