Economie Politique Finances : On ne nous dit pas tout

Alors que la France mène une guerre contre les djihadistes au Mali un avion d’Air Algérie s’est désagrégé juste au-dessus de la région de Gao toujours sous contrôle des Touaregs ou de groupes djihadistes.

De nombreuses coïncidences troublantes

1. Pas d’appel Mayday

photo linternaute.com

Pour la petite histoire, Mayday est une expression utilisée internationalement dans les communications radio-téléphoniques pour signaler qu’un avion ou un bateau est en détresse. Son usage est prescrit dans l’International Radio Telegraph Convention depuis 1929. La signification de mayday est « m’aider ». En cas de détresse, il doit être répété trois fois : « Mayday, Mayday, Mayday ».
La non-utilisation de cet appel au secours signifie que la cause du crash n’a pas été détectée à temps par les pilotes ce qui accrédite la théorie d’un attentat.

2. Un avion désagrégé en plein ciel

La dislocation totale de l’avion n’est probablement pas due à l’orage situé sur le passage de l’avion comme l’affirme la plupart des médias. Cette désagrégation de l’appareil en plusieurs milliers de morceaux répartis sur plusieurs kilomètres fait penser à une explosion en plein ciel. Selon Robert Galan, ancien commandant de bord d’Air France « Lorsqu’un avion est vraiment frappé par la foudre, les risques sont infimes qu’il soit abattu, il y a eu quelques exemples dans l’histoire mais c’est extrêmement rare. Si un avion est frappé par la foudre, il n’y a pas de dégâts ou alors infimes, comme la panne d’un instrument, un défaut structurel si faible qu’il laisse voler l’avion quand même, ce n’est pas la foudre qui va le détruire »

3. Les groupes djihadistes disposent de plusieurs armes

On ignore si les groupes djihadistes disposent d’armes permettant d’abattre un avion en vol. Selon Mathieu Guidère, le matériel récupéré dans les arsenaux libyens serait assez puissant pour viser un avion et le crash du MH17 après des tirs de groupes pro-russes en Ukraine aurait «fait sauter un verrou psychologique» chez les terroristes.
Alain Rodier, directeur de recherche au Centre français de recherche sur le renseignement évoque la possibilité de terroristes montés à bord de l’avion: «Les contrôles dans les aéroports africains sont très souvent sujets à caution, à Ouagadougou en particulier», estime-t-il.

4. La région de Gao sous haute tension et sous contrôle djihadiste

Selon l’islamologue Mathieu Guidère, spécialiste des groupes terroristes et djihadistes islamiques, « la région de Gao est sous haute tension depuis plusieurs semaines, et n’a jamais vraiment été sous le contrôle de l’armée française ». L’avion a donc survolé une zone à hauts risques alors que le Burkina Faso, d’où était parti l’avion, est aussi sous la menace d’actions djihadistes. 

5. Le crash a eu lieu durant la « Nuit du destin »

Toujours selon Mathieu Guidère, « deux éléments me poussent à opter pour cette solution: le lieu et la date. Les groupes djihadistes veulent affirmer leur retour et leur contrôle du nord du Mali. Et le crash a eu lieu pendant la 27e nuit du ramadan, la «Nuit du destin», qui est une nuit sacrée au cours de laquelle, de minuit à 5h du matin, les portes du paradis sont censées être ouvertes. Toute action faite pendant cette nuit vaut mille actions et amène à coup sûr au paradis ».

6. La réaction des responsables politiques en France

En France, les réunions se multiplient.Troisième réunion samedi 27 juillet 2014 entre François Hollande et plusieurs membres du gouvernement pour un nouveau point sur le crash du vol AH5017 d’Air Algérie.
Le président de la République François Hollande a préalablement tenu une réunion d’urgence en présence de plusieurs ministres et a décidé d’annuler son voyage à la Réunion et à Mayotte. Un comportement inhabituel pour un crash accidentel.

Un comportement suspect des responsables politiques

Alors que François Hollande est à l’origine de l’offensive lancée au Mali, un avion contenant 50 français abattu par des terroristes au-dessus du désert malien, ça ferait désordre. Les discours mettent excessivement la transparence en avant et on s’empresse d’annoncer une enquête difficile et très longue.

Le 20 janvier 1992, un Airbus A320 d’Air Inter assurant la liaison Lyon-Strasbourg, s’était écrasé sur un versant enneigé du massif du Mont Saint-Odile. En 2010, soit 18 ans plus tard, Echo, l’association qui rassemble les rescapés et proches des victimes du crash du Mont Saint-Odile a poursuivi l’Etat pour la lenteur excessive de l’instruction.
La Cour de cassation avait rejeté ce pourvoi formé par Echo en estimant qu’il n’y avait pas lieu de poursuivre l’Etat pour la lenteur de l’instruction.
Espérons que les proches du vol AH5017 n’aient pas à subir le même calvaire.

Par ailleurs, nous avait-on dit la vérité concernant les rançons versées aux terroristes par la France pour libérer ses otages ? Non, bien sûr.

Sources : wiki – 20minutes.fr – lepoint.fr – panorapost.com – france24.com