L’économie en France sur 5 ans : PIB, dépenses et dettes en 2013 et évolutions

L’économie française sur cinq ans et en un clin d’œil

FRANCE

2009

2010

2011

2012

2013

PIB en milliards d’euros (courants)
1 886
1 937
2 001 2 032 2 060
Déficit public (-) ou excédent (+) -142
-137
-105 -97 -84
Déficit public en % du PIB -7,5 % -7,1 % -5,3 % -4,9 % -4,3 %
Dépenses publiques en % du PIB 56,8 56,6 55,9 56,6 57,1
Recettes publiques en % du PIB 49,2 49,5 50,6 51,8 52,8
Dette publique en milliards d’euros 1 493
1 594
1 716
1 833 1 925
Dette publique en % du PIB 79,2 82,4 85,8 90,6 93,5

Le PIB et son évolution de 2009  à 2013

En France, le PIB 2013 augmente de 28 milliards d’euros en euros constants, c’est à dire sans tenir compte des niveaux de prix.
Pour le calcul du taux de croissance du PIB en volume, le PIB à prix constants est évalué avec les prix de l’année précédente. Par conséquent, les mouvements de prix ne contribuent pas à augmenter le taux de croissance.

Le déficit public en % du PIB est de -4,3% ou de 84 milliards en 2013

Le déficit public augmente encore de 84 milliards en 2013. Le déficit public n’est rien d’autre que le

comment-rembourser-la-dette-publique

penseelibre.fr

différence entre les dépenses publiques et les recette publiques. Malgré la forte hausse de la fiscalité, le déficit a encore augmenté et la France continue de vivre à crédit. En effet, pour combler ce déficit de 84 milliards, la France a emprunté cet argent sur les marchés financiers.

Les dépenses publiques augmentent à 57,1% du PIB soit plus vite que la croissance

Les dépenses publiques augmentent toujours plus vite que le PIB (57,1% du PIB).
Le mal français vient de là : on jette l’argent par les fenêtres : mille-feuille administratif, dépenses élevées de l’État et de ses régions, ce sont surtout les dépenses de fonctionnement qui sont trop élevées. La France est maintenant le pays le plus dépensier de tout l’occident ! Nous venons en effet tout juste de dépasser le Danemark dans ce palmarès ! Triste record !

Les recettes publiques progressent sous l’effet de la hausse des impôts

Les recettes publiques progressent sous l’effet de la hausse des impôts, mais la hausse des recettes est largement inférieure aux attentes du gouvernement à cause de l’évasion fiscale. En effet, la courbe des recettes publiques s’inversent lorsque le taux d’imposition devient trop élevé dans un pays. Ce phénomène est une théorie économique bien réelle, c’est la « courbe de Laffer ». Ça arrive lorsque l’impôt devient confiscatoire, quand trop d’impôts tuent l’impôt.

La dette publique explose, la France dans le mur

Le poids de la dette publique explose et approche dangereusement des 100% du PIB. Les économistes estiment qu’à partir de 100% du PIB, un dette publique devient insoutenable. Nous devons désormais rembourser 1925 milliards d’euros à nos créanciers. Les responsables ce ne sont pas les banques, mais nos élus politiques qui empruntent à tour de bras et qui sont incapables d’avoir un budget équilibré depuis trente ans !

Les intérêts de la dette en 2013

La charge de la dette est l’ensemble des dépenses de l’État consacrées au paiement des intérêts de sa dette. Dans la loi de finances 2013, les intérêts de la dette se chiffrent à 56 milliards d’euros en crédits de paiement, soit 14,19% du budget de l’État !
Une fois la charge de la dette réglée, la France doit aussi rembourser rembourser le capital qu’on appelle aussi le service de la dette.

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