Sujet d’une importance capitale, mais extrêmement délicat dans l’époque que nous vivons.
Danger : Basculer de l’inquiétude identitaire à la radicalisation.
A l’occasion de la sortie du livre « l’identité malheureuse » du philosophe Alain Finkielkraut aux éditions Stock, le débat sur l’immigration, l’identité, la laïcité ou l’école fait rage.
L’ouvrage polémique d’Alain Finkielkraut se hisse d’ailleurs en tête du palmarès des essais et documents, avec 7500 exemplaires vendus en une semaine selon l’Express.
L’exemple de l’affaire Leonarda Dibrani
Aidé par la désinformation de nombreux médias et politiques, les jeunes se sont saisis d’un symbole d’une jeune qu’on a arraché à sa vie scolaire. Ainsi, la sénatrice écologiste Esther Benbassa a réclamé l’arrêt « des rafles », en commentant sur le site du Huffington Post l’expulsion de Leonarda, la collégienne kosovare.
Selon le philosophe Alain Finkielkraut invité de l’émission « on n’est pas couché » du 27 octobre 2013, « il faudrait que quelqu’un dise aux jeunes d’aller lire le rapport de l’inspection générale de l’administration pour savoir que qu’il s’est passé exactement. » Non seulement l’expulsion de la famille de Leonarda est conforme à la réglementation en vigueur, mais en plus l’ancien Maire est venu voir la famille avec 1200 euros en poche et des petits gâteaux.
Le rapport de l’inspection générale de l’administration
Leonarda a, selon l’enquête, été absente 66 demi-journées en 6e, 31 en 5e, 78 en 4e et 21,5 depuis le début de l’année scolaire en cours.
Le rapport d’enquête dresse par ailleurs un portrait sombre du père de Leonarda Dibrani, dont, dit-il, le comportement «ne dénotait pas une réelle volonté de s’intégrer à la société française», avec notamment une «absence de recherche sérieuse d’emploi». Resat Dibrani a par ailleurs été placé en garde à vue pour un cambriolage en 2010 et en 2013 lorsque ses filles aînées ont «fait état de violences exercées par leur père» avant de se rétracter. La famille a laissé le logement mis à sa disposition «dans un état de dégradation avancée» et «M. Dibrani n’a pas hésité à user de menaces afin d’éviter d’être expulsé de cet appartement», poursuit l’IGA.
Enfin, le père de la collégienne Leonarda Dibrani s’est exprimé au sujet du retour de la famille en France. « J’y retournerai même si on me dit non. Clairement, il n’a besoin ni de l’avis de François Hollande, ni de celui la justice française.
Le sentiment national et la spécificité française : des questions réservées au FN ?
Selon Alain Finkielkraut nous connaissons un rapport très difficile en France à l’histoire nationale. Le sentiment national pose un problème.
Il évoque Montesquieu et l’esprit général d’une nation : les lois, les mœurs, la communauté des idées, des souvenirs, de l’espérance forme une vie commune. Aujourd’hui, la vie est de moins en moins commune, le peuple se désintègre.
Il ne faut pas laisser au FN la propriété de ces questions. Le FN exerce sur ces questions un monopole indu et on leur abandonne le terrain. Comment peut-on parler de « lepénisation » des esprits quand on mène une réflexion aussi inoffensive ?
Selon Natacha Polony, les journalistes du monde ou de Marianne n’ont pas lu le même livre qui pose la question de la spécificité française. Au lieu d’avoir droit à une discussion, ces journaux n’offre qu’un procès.
Le sentiment national est-il forcément synonyme de racisme ?
Aujourd’hui, vous ne pouvez même plus, en France, prononcer le mot « français de souche ». Aujourd’hui, en France, c’est une gloire de descendre d’immigrés. Aujourd’hui, l’accueilli refuse à l’accueillant la faculté d’incarner le pays d’accueil.
Le philosophe dénonce une déclaration du porte-parole du comité contre l’islamophobie en France : « personne n’a le droit pour nous de définir l’identité française » : « cette phrase est folle ! » s’exclame Monsieur Finkielkraut.
L’identité française se définit par la France. La France est une civilisation, des œuvres, c’est une langue et c’est tout cela que la France a à offrir, or cette hospitalité est refusée au nom d’une autre ou la France n’offrirait plus rien, mais offrirait aux nouveaux arrivants la possibilité de déployer sans obstacle l’identité qui est la leur, je ne crois pas qu’on ait à gagner ainsi à effacer la civilisation française.
La hausse de la popularité de Marine Le Pen
Alain Finkielkraut explique aussi que si le discours de Marine Le Pen n’avait pas changé elle serait restée à 10 – 12 % des intentions de vote. Quels sont les changements dans le discours du FN ? Après l’exclusion de deux jeunes filles du collège de Creil en 1989 lorsqu’au mépris du règlement intérieur elles voulaient porter le voile en classe, Jean-Marie Le Pen avait pris parti pour le voile. Aujourd’hui Marine Le Pen défend la laïcité républicaine.
Mais, Monsieur Finkielkraut insiste sur le fait que ce qui le différencie radicalement de Marine Le Pen, c’est la frontière entre l’inquiétude identitaire et la haine de l’étranger citant Marine Le Pen qui, après les assassinats de Toulouse et de Montauban, disait que des milliers de Merah allaient débarquer sur nos côtes. C’est précisément ce genre de discours qu’il faut combattre sans cesse.
La France est-elle un pays islamophobe ?
Alain Finkielkraut pose cette question : « La France est-elle un pays islamophobe ? »
En 1983, en France, il y avait 900 lieux de culte musulman, aujourd’hui il y en a 2300. En Seine-Saint-Denis, il y a aujourd’hui 145 lieux de culte musulman contre 117 lieux de culte catholique. Pendant ce temps, dans tous les pays arabo-musulmans, les chrétiens sont contraints à fuir, les églises sont attaquées ou détruites.
La question qui se pose est de savoir s’il faut adapter l’islam aux lois de la république. « Je réponds oui » dit-il. L’interdiction du port du voile ou de la burqa est taxée d’islamophobe, il existe donc en France une réelle offensive qui consiste à vouloir adapter la république aux exigences de l’islam. Cette offensive est relayée par de nombreux intellectuels.
C’est donc la question de l’amour du passé, du patrimoine, de l’héritage de la France et donc de l’identité de notre nation qui se pose. Souhaitons-nous conserver l’identité de la nation dans laquelle nous vivons, ou souhaitons-nous transformer la France en société multiculturelle ?
Avant de conclure, rappelons une chose : cet article a pour ambition d’ouvrir un modeste débat sur l’identité nationale et la politique d’intégration, sans sous-entendu. Pour bien vivre ensemble, en France comme dans tous les autres pays du monde, nous devons reconnaitre en tout être, son égal et son frère.
Nous terminerons par cette citation de Charles Péguy et reprise par Alain Finkielkraut :
Il faut toujours dire ce que l’on voit. Surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit.
Sources : rapport de l’inspection générale de l’administration – émission France 2 on n’est pas couché –
le livre « l’identité malheureuse »
Autres « affaires » :
- La France a payé une rançon de 20 millions pour les otages du Niger
- Enquête illégale d’un cabinet noir de l’Elysée sur Nicolas Sarkozy
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j’ai vu, entendu, ce philosophe nous dire : que nous avons besoin de frontières, rien que pour avoir le pouvoir de s’enfuir. C’est profond… de toucher le fond tout en restant à la surface…
Je vais vous la conter autrement, notre étrange identité: Depuis la nuit des temps, on n’a rien fait d’autre que chercher les traces de CE QUI NOUS MENACE… non, ça ne peut être Moi, c’est donc l’Autre. Lubie ou phobie universelle, atemporelle qui a toujours stigmatisé l’autre en tant qu’autre. Pas la peine de s’appeler Finkielkraut pour nous dire qu’il faut se ressembler pour se rassembler… que les mêmes gardent les mêmes pour que les autres s’en aillent ou s’encanaillent avec les autres…
Oui, nous avons tous besoin de tuer l’AUTRE, besoin de le tuer rien que pour l’empêcher de nous tuer.
Le pauvre chrétien était judéophobe avant de devenir islamophobe.
Vous vous souvenez peut être de Grégoire de Nysse, à l’intention des juifs :
« Meurtriers du seigneur, assassins… rebelles haineux envers Dieu… comparses du diable, race de vipères, calomniateurs, obscurcis du cerveau… maudits exécrables, ennemis de tout ce qui est beau ». Les juifs avaient aussi, avec leur Talmud, leur volonté d’en découdre… comment ils appelaient déjà les enfants de Jésus ? « Fils de Pantera » autrement dit fils de pute. Pantera désignait le soldat romain qui fit à Marie un enfant dans le dos de Dieu selon les dires des enfants de Moïse qui ont canonisé depuis Caïn : les vertus de l’altruicide.
Moralité :
L’hostilité de date pas d’hier, mais a toujours permis aux existants de priver le jour de son lendemain… Nous voulons « la rupture ». Nous l’avons toujours voulue. Nous l’aurons : Yashoua veut la peau de Yahouda et Yahouda veut la peau de Hamouda… Jérusalem sera la terre promise… aux fratricides.
Le philosophe a raison: nous avons besoin de frontière rien que pour avoir le pouvoir de dire Adieu à ses propres frères.
Mon oncle charrie : Finkielkraut
http://www.lejournaldepersonne.com/2013/10/mon-oncle-charrie-finkielkraut/
Plus que passionnant de lire ceci, ça fait réfléchir alors que les jeunes qui soutiennent Leonarda sont repartis pour les manif.
L’intégration restera un problème difficile à résoudre, on reconduit les illégaux à la frontière et ils reviennent en rentrant de l’autre coté…
Au delà, la réflexion philosophique est passionnante.
Posez vous donc la seule question. Qui paye pour engraisser tous ces parasites qui viennent chez nous sous des prétextes fallacieux et mensongers? Que fait ce gouvernement pour les retraités qui n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois? Rien car ils ne font pas partie de leur électorat…
La fraude fiscale appelée évasion/optimisation est 10 fois plus importante que la fraude sociale.
Les parasites sont ceux qui en ont trop et qui en mettent en plus à l’abri
et non ceux qui fraudent socialement et qui en ont besoin.
la fraude fiscale est encouragée de très loin part la pression des charges sociales indécentes raquette manifeste de l’État français de droite comme de gauche sur les ouvriers § PME. Ceux qui travaillent sont sclérosés de toutes parts il faut arreter de penser que ceux qui ont des ressources doivent être diabolisés, au contraire ils quittent le pays ou il fraude donc au lieu de le dépenser chez nous il le dépensent ailleurs de plus l’état français décourage les pme § artisans, les seuls à ce jour a être créateur d’entreprise &de salariés. L’administration nous fait crever a
petit feu
Une chose est certaine : si un grand ménage est à faire au niveau de nos politiques, la solution ne viendra pas du FN. Le FN n’a que 3 députés, mais je vous confirme -en connaissance de cause – que l’un d’entre eux est un véritable voyou.
La France devrait s’inspirer du modèle danois, tant au niveau de la morale politique que de la justice sociale.
Voici mon petit délire:
La France ne serait elle pas mieux gérée divisée en quatre ,formons une frontière en diagonales, ce qui représenterait une Bretagne, une Alsace, une Occitanie,
un pays Basque…
chaque gouvernement serait plus motivé et responsable,
Lorsque un Breton rencontre un Alsacien en tant que français, ils n’ont rien à se dire.
Mais s’ils se rencontrent en tant que représentant de leur culture, ils auront beaucoup d’histoires à se raconter, car leur authenticité entraîne un respect mutuel,
Pourquoi la France doit elle se plaindre de perte d’authenticité, lorsque’ elle a elle même bafoué l’identité de ses nations.
Glenmor le disait : la France n’existe pas. C’est un état mais pas une nation. Elle est une suite de nations.
Tout à fait d’accord, il n’y a pas de vraie nations autres que régionales.
Attention à l’écueil du nationalisme régionale très vivace.
Faisons l’Europe des régions,
Europe sociale, démocratique et sans paradis fiscaux (Luxembourg, Andorre, Lichtenstein, City de Londres, …)
Rappelons le principe d’égalité : tous les français son égaux, qu’ils soient français depuis 10 générations ou depuis 5 minutes. Chacun a le même poids dans l’identité française. C’est la démocratie qui est constante, pas l’identité.
Tous les humains sont égaux, qu’ils soient français ou pas.
POUR BENOIT
A t’il déjà entendu un breton parler breton avec un alsacien parlant alsacien ?Quelle pièce de théâtre!