Le protocole de Kyoto sur le réchauffement climatique

 

Le protocole de Kyoto est un traité international visant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce traité s’inscrit dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques
Le protocole de Kyoto a été signé le 11 décembre 1997 lors de la 3e conférence annuelle de la Convention à Kyoto, au Japon  et est entré en vigueur le 16 février 2005. Les pays participants se rencontrent une fois par an depuis 1995, en 2010, 168 pays ont  ratifié le protocole de Kyoto.  Ce protocole vise à réduire, entre 2008 et 2012, de 5,2 % par rapport au niveau de 1990 les émissions de six différents gaz à effet de serre qui sont le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d’azote et trois substituts des chlorofluorocarbones.

 

Les deux gros pays pollueurs, Chine et Etats-Unis, non concernés par le protocole de Kyoto

 

Les Etats-Unis refusent de ratifier le traité

En 1997, le sénat américain a refusé de ratifier le traité à 95 voix contre 0. Pas un seul sénateur démocrate n’a voté en faveur du protocole. En 2000, Bill Clinton a tenté de négocier des avenants avec l’Europe mais sans succès.

En juillet 2005, George W. Bush refusa de présenter de nouveau le traité pour ratification parce qu’il considère que cela freinerait l’économie des États-Unis. Avec 25% de production de biens et de services dans le monde, les États-Unis étaient alors les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre de serre avec une proportion de 23%. Politiquement, le gouvernement Bush a justifié son retrait par le fait que la Chine, alors second émetteur mondial de gaz à effet de serre mais premier pollueur aujourd’hui, n’a pas d’objectif de réduction contraignant en vertu du Protocole.
Néanmoins, 28 États américains ont développé des plans climats et se sont fixé des objectifs de réduction de leurs émissions.

Le Canada se retire du protocole de Kyoto en 2010

Kyoto « ne couvre pas les deux plus grands pays émetteurs, les Etats-Unis et la Chine et donc ne peut pas fonctionner », a-t-il poursuivi devant la presse à Ottawa.

Le ministre canadien est revenu sur le coût insupportable qu’aurait représenté, selon lui, le respect de Kyoto par son pays. Pour atteindre ses objectifs, a-t-il affirmé en substance, le Canada aurait dû soit bannir tous les véhicules à moteur de ses routes, soit « fermer » tout son secteur agricole et « couper le chauffage dans toutes les habitations, bureaux, hôpitaux et usines » du pays. Son estimation du coût élevé de Kyoto pour le pays a été critiquée par une parlementaire d’opposition, Megan Leslie, pour qui elle est « inventée ».
Evoquant sa présence à la conférence sur le climat de Durban, M. Kent a affirmé que la plateforme préparée par celle-ci « représentait un chemin permettant d’avancer », alors qu’aux yeux du Canada le Protocole de Kyoto n’en était pas un.
Les négociations de Durban sur le climat, ont débouché sur une feuille de route vers un accord en 2015 englobant tous les pays pour lutter contre le réchauffement. Mais,  concernant les contraintes à des quotas de réduction d’émission, rien à l’ordre du jour…

La Chine premier pollueur mondial n’a aucune contrainte

Grâce à son statut de pays en développement, la Chine  ne fait pas partie des pays contraints à des quotas de réduction d’émission, et n’est donc soumise à aucune obligation formelle dans la lutte contre le changement climatique.

80% de l’approvisionnement énergétique de l’économie chinoise est fondée sur le charbon, source énergétique la plus polluante à ce jour. C’est ce qui explique le poids de la Chine dans les rejets de dioxyde de carbone mondiaux. Un des arguments de la Chine est de désigner les pays industrialisés comme coupables « historiques » de la dégradation environnementale et détenteurs des capacités de lutte et d’adaptation face au réchauffement climatique. La Chine entend donc rester en dehors de tout traité international contraignant et n’a donc aucune obligation chiffrée de réduction d’émission. En revanche, elle se permet de demander aux pays développés de financer la lutte contre le réchauffement dans le reste du monde !

La pollution en Chine : Une vraie catastrophe

La Chine a masqué sa pollution lors des JO de 2008 en entreprenant des travaux de destructions, de LA POLLUTION DE RETOUR DANS LE CIEL DE SHANGHAIplantations, en expropriant des misérables pour détruire leur maison ou en interdisant toute circulation ou activité industrielle polluante en présence des caméras de télévision.

Pour autant la Chine compte treize des vingt métropoles les plus polluées au monde.  Selon  des experts locaux, la moitié des stations d’approvisionnement fournissent une eau impropre à la consommation. Une situation que les autorités préfèrent passer sous silence. L’OMS a calculé de son côté que la pollution provoquerait la mort prématurée de 300 000 personnes par an. Un coût global chiffré par la Banque mondiale entre 20 et 75 milliards de dollars par an.
La cuisine et le chauffage étant assurés par le charbon et d’autres combustibles solides, l’air intérieur est lui aussi très pollué. Cette pratique très courante dans les zones rurales, selon l’OMS, provoquerait chaque année la mort prématurée de 420 000 personnes par cancer du poumon ou infections respiratoires.

Les profits à court terme priment sur la terre, ses habitants, la faune ou la flore

A tout ceci, il faut ajouter les dégâts irréversibles fait à notre planète par toute cette pollution. Ces dégâts, les générations futures du monde entier vont les payer de leur vie. La terre à 4 milliards d’années, et en seulement 50 ans, l’homme a détruit sur sa planète plus de choses que ce qui a été détruit durant les 4 milliards d’années qui ont précédés. On ne continuera pas longtemps ainsi. Les profits à court terme sont pour l’homme plus important que ce qui lui permet de vivre. Un jour, quand il n’aura plus le choix, l’homme le comprendra. Mais il y a de fortes chances qu’il sera trop tard.

 

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2 comments

  1. Le protocole de Kyoto sur le réchauffement climatique dit :

    Les seuls à payer se sont les européens. Encore une fois ils se font avoir en produisant propre mais plus cher ou en acceptant de lourdes amandes.. Les autres polluent et ne paient rien. Autoflagellation des européens ? Oui.

  2. Zibul dit :

    n’oublions pas que la plupart des voitures d’origine françaises sont aux diesel et que ce carburant pollue plus que tout autre

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