La vérité sur l’affaire Bernard Tapie – Lagarde – Crédit Lyonnais

Dans la famille Dassler on fabrique des chaussures de sport depuis 1920. Adolph Dassler, dit « Adi » fonde sa fabrique de chaussures en 1944. La contraction de son pseudonyme et de son nom donne naissance au patronyme de la prestigieuse marque Adidas.

Bernard Tapie, un très bon client de la banque

Selon Jean Tourin, expert désigné par le tribunal de commerce de Paris, le montant des agios payés au crédit Lyonnais par Bernard Tapie de 1986 à 1993 est de 246 millions de francs. La SDBO, filiale du Crédit Lyonnais, a aussi prélevé 100 millions de francs au titre des commissions sur les achats et les ventes dont Monsieur Tapie l’avait chargée.

photo : GERARD JULIEN / AFP

photo : GERARD JULIEN / AFP

Le crédit Lyonnais, spécialiste des filiales et des sociétés écrans, a créé les filiales SDBO puis CDR dans le but de noyer le poisson. Pour simplifier, nous n’utiliserons pas les noms de ces filiales, mais celui de la maison mère, le Crédit Lyonnais.

La reprise des quotidiens du sud

Au début de l’automne 2012, Bernard Tapie est contacté par le groupe Hersant média pour participer à la reprise de quatre journaux du sud de la France : Nice matin, Var matin, Corse matin et la Provence. Le projet séduit Bernard Tapie qui a su redresser toutes les entreprises en difficulté qu’il a reprises. Le secret de la réussite de Monsieur Tapie c’est l’application des lois économiques ordinaires : la rentabilité, la productivité et l’innovation permanente.

Mais la reprise de la Provence ne plaît pas à ses adversaires, pour la plupart des politiques, car Bernard Tapie viserait, par sa mainmise sur la Provence, la mairie de Marseille. Il faut être de mauvaise foi pour faire croire qu’il est possible d’imposer aux journalistes de quatre journaux très différents et issus de huit départements différents, une ligne éditoriale commune.

Jaloux et irrités de voir Bernard Tapie toujours « en vie » des députés PS réclament une enquête sur le rachat des titres du groupe Hersant. Par ailleurs, neuf députés saisissent la CJR (Cour de Justice de la République) et remettent en cause le règlement du litige entre le Crédit Lyonnais et l’homme d’affaires. En vérité, ils visent Christine Lagarde et Nicolas Sarkozy.

La vérité sur l’affaire Bernard Tapie / Adidas

Dans son livre paru le 27 juin 2013 aux éditions Plon « Un scandale d’Etat, oui ! : Mais pas celui qu’ils vous racontent » Bernard Tapie se confie : « On me trouvera peut-être naïf, mais je n’aurais jamais imaginé qu’un partenaire bancaire aussi heureux dans son partenariat s’emploierait, malgré les succès et profits accumulés, à ruiner son client et à le discréditer totalement. Dans mon esprit, l’énorme manipulation montée par le Crédit Lyonnais au prix de nombreuses adidasfraudes pour me dérober Adidas était proprement inimaginable. »

Le redressement d’Adidas

Monsieur Tapie a commencé par délocaliser la production comme l’avait fait Nike qui comptait 6000 salariés sur 6500 en Asie du sud-est, alors que 6500 des 8500 salariés d’Adidas travaillaient en Europe. Il a ensuite vendu des filiales non stratégiques telles que Arena et le Coq Sportif et a modernisé le logo de la marque. Il a enfin renoué avec des partenariats de prestige en associant par contrat Adidas et le Réal de Madrid ainsi qu’à Madona, Prince et les plus grands rappeurs du monde.
Ainsi, moins de trois ans plus tard, Adidas revenait à l’équilibre financier et en 1994 Adidas affichait un bénéfice de 500 millions de francs, mais le Crédit Lyonnais avait déjà décidé de récolter ses fruits à la place de son client.

Tapie entre au gouvernement

La proposition d’entrer au gouvernement a été faite par Pierre Bérégovoy en 1992. Monsieur Tapie pense que la suggestion venait de François Mitterrand. Mais ce rôle n’était pas celui qu’imaginait l’homme d’affaires. En effet, quand en conseil des ministres le président lance le ministre concerné par sa communication qui va lire d’un ton atone les notes rédigées par son cabinet, ça va permettre au président de signer son courrier et aux ministres d‘échanger des petits mots importants comme par exemple, en direction du ministre de l’intérieur : « Ma belle-sœur travaille au service des renseignements généraux à Nantes, elle veut s’installer dans le sud, qu’est-ce que tu peux faire pour elle ? » C’est lors de son troisième Conseil des Ministres que Bernard Tapie dit ce qu’il pense. À la sortie du conseil, Bernard Kouchner lui dit : « Tu avais quelques amis et quelques ministres indifférents à ton égard au sein de ce gouvernement. Saches qu’il ne te reste maintenant que des ennemis à part Béré et moi. » Ceci étant dit, Monsieur Tapie prend son rôle à cœur et pense qu’il ne peut pas en même temps être patron et propriétaire d’Adidas.
Il va alors charger le Crédit Lyonnais de revendre Adidas pour son compte.

Quand la toute puissante banque vole son client

Pour revendre Adidas pour son client, le Crédit Lyonnais créé un montage financier complexe, constitué pour la plupart de sociétés bidon. La plupart de ces sociétés sont des fausses barbes offshores. Au total, toutes ces marionnettes sont prêtes à payer 2,085 milliards de francs. « Estimez-vous heureux, Monsieur Tapie ! » lui dit-on. Le 12 février 1993, Monsieur Tapie signe, sans savoir que toutes les magouilles et tripotages sont déjà en place. Monsieur Tapie apprendra plus tard que le groupe fantôme a vendu Adidas à Robert Louis Dreyfus pour 4,4 milliards ! « Quel tour de passe-passe ! On m’annonce 2 et on vend 4,4 ni vu ni connu, la différence s’évapore. La guerre est déclarée et pas question que je me laisse faire » dit Monsieur Tapie.

Nomination de Jean-Yves Peyrelevade comme président du Lyonnais

Les élections de 1993 sont calamiteuses pour la gauche qui n’a plus que 52 députés. Cependant, Monsieur Tapie est réélu député des Bouches du Rhône. Edouard Balladur devient premier ministre en cohabitation avec François Mitterrand. Jean-Yves Haberer, qui a creusé le gouffre du Crédit Lyonnais est invité à faire ses bagages. C’est Jean-Yves Peyrelevade qui le remplace. Il va conduire le processus de privatisation du Crédit Lyonnais. Il va aussi entrainer Monsieur Tapie dans un dédale procédurier. Il sera aidé par la presse qui a présenté Bernard Tapie comme un voyou après l’affaire VA-OM. Tapie est devenu l’homme à abattre.

Le piège tendu par Jean-Yves Peyrelevade

Monsieur Peyrelevade propose un contrat qui met un terme définitif à toute relation avec la banque et Tapie à quatre ans pour solder l’ensemble des comptes, mais dispose de tous ses actifs. Ce nouveau protocole précise que, avant le 13 mai 1994, une expertise de ses biens sera à réaliser. Il ne sera pas précisé dans le contrat qui devra réaliser cette expertise : c’est le piège. Dans l’esprit de Monsieur Tapie, c’est au bénéficiaire du gage de s’en charger, ne serais-ce que pour le choix de l’expert.
Quelle ne fut pas la surprise de Bernard Tapie lorsque, le 17 mai 1994, soit quatre jours plus tard, un huissier est venu lui signifier que l’accord était caduc, car il n’avait pas produit le résultat de l’expertise ! Monsieur Tapie s’engage alors de remettre cette expertise dans les 48 h 00 si c’est à lui que revient la charge de le faire. Peine perdue. La banque ne veut rien entendre, l’accord est rompu. Aucun préalable, aucune mise en demeure, rien. Le piège de Monsieur Peyrelevade a bien fonctionné. Les créances deviennent immédiatement exigibles. Bernard Tapie ne peut plus rien faire, sa maison, ses meubles, tout va être saisi, il ne lui reste rien. Après avoir volé 2,3 milliards de francs avec Adidas, la banque veut prendre tout le reste. Bernard Tapie est donc mis en liquidation personnelle et le tribunal de commerce a donné une suite favorable à la demande du Lyonnais qui se voit attribuer les actions BTF SA (Bernard Tapie Finances SA).
Puisque c’est BTF SA qui a chargé la banque de vendre Adidas et que BTF SA appartient désormais au Lyonnais, on imagine mal que le Crédit Lyonnais vienne intenter une action contre lui-même. Imparable !

Un incendie suspect

Dans une enquête sur le financement de la campagne des élections régionales de Léon Schwartzenberg dans les Alpes Maritimes, le juge a ordonné des perquisitions au siège du Crédit Lyonnais. Les opérations irrégulières du Lyonnais y sont découvertes. Les experts déduisent que la banque a fait un montage irrégulier, les dirigeants de la banque se gardent de mentionner que les accords de revente à Robert Louis Dreyfus ont été passés deux mois avant la revente officielle. Ces documents ultra-secrets dont le juge n’a pas connaissance doivent rester ignorés. Le 5 mai 1996, un incendie avec plusieurs départs de feu (totalement accidentel bien sûr) détruit le siège parisien de la banque. Et malchance, les archives de la banque entreposées au Havre sont également détruites par un incendie ! Le tribunal ordonne alors une expertise sur les conditions de la vente d’Adidas.

Le Crédit Lyonnais reconnu coupable et condamné

Constatant l’énorme profit fait par la banque sur le dos de son client, Monsieur Tapie, le tribunal condamne le Lyonnais à payer immédiatement au liquidateur la somme de 600 millions de francs à titre de provision. Rappelons que la provision n’est qu’une avance à valoir sur les causes du jugement définitif à intervenir ultérieurement.

Les confidences de Michel Gallot

Le nouveau rebondissement aura lieu en 1994, lorsque Michel Gallot, président de la SDBO, filiale de Crédit Lyonnais, est entendu par le juge Jean-Pierre Murciano établi à Grasse. En aparté à l’entretien, le juge lui dit : « Vous avez tout de même quelques-uns des cadavres que vous avez financés et qui ont ruiné votre banque, comme Executive Life ou Bernard Tapie » « La banque n’a pas perdu d’argent avec Tapie », réponds Gallot. « Elle en a même gagné beaucoup lors de la vente d’Adidas. Peyrelevade lui-même l’a reconnu » Et Gallot d’ajouter : « Plusieurs responsables de la banque s’interrogent sur les aspects déontologiques et moreaux à son égard. »
Gallot avait vendu la mèche.

Le juge Jean-Pierre Murciano réprimandé

Ses confidences inattendues de Michel Gallot éclairaient l’affaire d’une lumière nouvelle. Mais la presse fait surtout état de la démarche inhabituelle du juge de Grasse. Le scandale d’avoir voulu défendre Bernard Tapie mérite en effet une sanction professionnelle. C’est ainsi que le conseil supérieur de la magistrature a été saisi par le ministère de la justice, Elisabeth Guigou afin de statuer sur ce qu’elle appelle un manquement à l’honneur. Le conseil supérieur de la magistrature prononcera une réprimande contre le juge Jean-Pierre Murciano, soit la plus faible des sanctions disciplinaires. L’avocat du juge avait trouvé les mots justes : « Se faire réprimander pour avoir dit la vérité est un honneur ». En 2003, le conseil d’Etat annulera la fameuse réprimande.

La preuve et les aveux

Le document qui manquait, attestant la vente pour 4,4 milliards de francs, soit une plus-value instantanée de 2,3 milliards a été saisi dans les bureaux du juge de Béthune. On voit que le véritable acheteur d’Adidas c’est la banque elle-même. D’ailleurs Robert Louis Dreyfus ne tardera pas à reconnaître qu’il n’a jamais été en contact avec les sociétés intercalés entre lui et la banque et qu’il a négocié la totalité de l’acquisition avec les dirigeants de la banque directement. Monsieur Dreyfus affirmait n’avoir jamais su que BTF SA avait vendu les actions à 2,085 milliards.
La vérité, enfin. Le Crédit lyonnais avait bien dissimulé l’identité de l’acheteur ainsi que le prix.

Cerise sur le gâteau, l’opacité du système des sociétés offshore n’a pas permis de soumettre à l’impôt sur les plus-values frauduleuses réalisées à cette occasion. On n’a pas non plus entendu ceux qui critiquent l’arbitrage final s’émouvoir de cette fraude fiscale éhontée ! Quant à la société de Monsieur Dreyfus, étant Luxembourgeoise, elle échappe aussi à toute imposition. Ce sont ainsi plusieurs milliards qui ont ainsi échappés à l’impôt. Ce n’est plus de l’optimisation fiscale, c’est carrément de la carambouille génialement organisée. Monsieur Peyrelevade admet finalement les détails de cette opération, comme s’il s’agissait pour lui de se féliciter d’un bon coup réalisé.

Les minoritaires gagnent contre le Lyonnais

Se sentant spolier, les actionnaires minoritaires de Bernard Tapie Finances SA ont également gagné leur combat judiciaire en refusant le retrait de la cote de BTF SA. Ces actionnaires minoritaires somment par voie judiciaire BTF SA de déposer plainte contre la banque pour avoir abusé de leur mandat de vente et donc pour déboucher à l’annulation de la vente des actions Adidas au profit des offshores. C’est dans ces conditions que les petits porteurs vont obtenir du tribunal de commerce de Paris la désignation d’un administrateur ad hoc indépendant, le bâtonnier Farthouat. Ce dernier a estimé à 6,5 milliards de francs la somme volée à  Bernard Tapie Finances SA. Cette somme de près d’un milliard d’euros est finalement plus de trois fois supérieure à celle qui lui a été allouée dix ans plus tard et qui continue à faire couler autant d’encre. Les ministres des finances successifs, Dominique Strauss Kahn puis Laurent Fabius ont donné leur accord pour une médiation, mais pas Lionel Jospin. Le pari est alors celui de la guerre d’usure.

Nouvelle condamnation du Crédit Lyonnais par la cour d’appel de Paris

La cour d’appel de Paris condamne le Crédit Lyonnais à payer 135 millions d’euros de dommages et intérêts tout en invitant les victimes (Bernard Tapie) à solliciter un complément d’indemnisation s’il est prouvé que la faute commise par la banque a abouti à la liquidation judiciaire des sociétés de Bernard Tapie, ce qui est bien le cas. Ce complément d’indemnisations peut être estimé à 300 millions d’euros supplémentaires. Le CDR décide de retarder encore et encore l’échéance par un pourvoi en cassation contre la cour d’appel de Paris. Par un artifice procédural, le jugement de la cour d’appel est cassé. Mais sur le fond, tout est confirmé par la cour de cassation, rien a changé. Une nouvelle cour d’appel de renvoi devrait donc renforcer le montant des indemnités à réclamer.

Le tribunal arbitral

Afin d’éviter une nouvelle procédure en appel, avec l’annulation de la cession des titres BTF SA et l’annulation de la vente d’Adidas, Madame Lagarde a opté pour l’arbitrage. En effet, car si l’annulation de la vente n’est pas

photo : The Telegraph

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possible l’indemnité est calculée sur la base de l’évaluation de l’affaire au moment du jugement. À cette époque Adidas vaut 7 milliards d’euros !
C’est dans ces conditions de transparence absolue que le tribunal arbitral a rendu sa sentence du 7 juillet 2008.  Le tribunal arbitral a confirmé deux fautes :
– la violation de l’obligation de loyauté
– la violation de l’interdiction de se porter contrepartie
En conséquence, les sociétés du Crédit Lyonnais devaient payer 240 millions d’euros au groupe GBT, 45 millions à M. et Mme Tapie au titre du préjudice moral, 105 millions d’actualisation calculée au taux légal depuis le 30 novembre 1994, suivant ainsi le jugement de la cour d’appel de Paris.
Dans ces sommes, il a été retenu le montant du passif de 202 millions d’euros, auquel s’ajoute 12 millions, garantie donnée par le Crédit Lyonnais et payée par Bernard Tapie, 15 millions de fiscalité directe et 12 millions de frais de justice sur quinze ans de procédures et 9.5 millions de garantie à la première demande donnée au liquidateur, représentant les derniers contentieux judiciaires relatifs au passif supplémentaire.
Monsieur Tapie a finalement touché 92 millions d’euros, soit 20 % de l’argent reçu et détourné par la banque, ce que les arbitres ont relevé dans la sentence.

Après avoir lu ces lignes, vous constaterez qu’on est très loin des 403 millions donnés à Tapie par Lagarde comme le titre la plupart des journaux et des articles qu’on peut trouver sur Internet. On peut dire que le tribunal arbitral a bien défendu le Crédit Lyonnais et donc l’Etat, car il ne fait aucun doute que Bernard Tapie aurait gagné beaucoup plus sans ce vol organisé par une banque publique. En effet, le jour de la sentence du tribunal arbitral, Adidas valait 7 milliards d’euros ! Monsieur Tapie a donc tout perdu dans cette affaire.  L’ardoise de 4 milliards de dollars laissé par le Crédit Lyonnais dans l’affaire « Executive Life » n’émoi pas la meute qui s’attaque à Monsieur Tapie. Ce sont pourtant aussi les deniers publics.
Le vrai reproche fait à Bernard Tapie c’est d’avoir dit, en 2007, que Nicolas Sarkozy présentait plus de garanties pour la France que Ségolène Royal. Il l’a réaffirmé en 2012 sans y avoir été invité, sans rien demander en échange et sans être remercié. Quant à Madame Lagarde, elle a eu le courage de prendre une décision pour en finir avec une affaire vieille de quinze ans et pour laquelle l’Etat risquait fort de devoir payer beaucoup plus cher. La solution de facilité aurait été de ne rien faire, ce qui correspond mieux au gouvernement actuel.

Conclusion

Les conséquences de ces vengeances politiques de seconde zone seront néfastes pour notre pays, la France. L’image de notre pays est écorné au plan international avec l’affaire Strauss Kahn. Une nouvelle affaire contre l’actuelle présidente du FMI va discréditer encore plus la France. Au FMI, à la banque mondiale ou encore à l’OMC que le Français Pascal Lamy va quitter, nos partenaires étrangers ne seront plus enclins à désigner des dirigeants français.
En droit international des affaires, les règles procédurales élaborées à Paris étaient la référence dans tous les grands litiges dans le monde. Le fait de soudainement contester l’arbitrage comme procédure pour de sombres motifs micro-politiques français va discréditer la France et sa justice. Le fait de faire peser des soupçons sur les juges arbitraux eux-mêmes va contre l’indépendance de la justice. Ne nous a-t-on pas dit à propos du juge Gentil qu’il ne fallait surtout pas critiquer un juge ? Enfin, après les affaires Strauss Kahn et Cahuzac la gauche veut démontrer que la droite, elle aussi, est pourrie. Donc qu’UMP = PS. Il est facilement prévisible que la campagne « du tous pourris » faite par notre gouvernement va très bientôt se traduire dans nos urnes. On voudrait appeler les Français à voter les extrêmes qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

Sources : Un scandale d’Etat, oui ! : Mais pas celui qu’ils vous racontent –  Bernard Tapie – Plon

27 comments

  1. Isabelle dit :

    C’est vrai, j’avais compris que le tribunal avait donné 400 millions à Tapie avec l’accord de Lagarde.
    Je ne savais pas qu’il y avait plusieurs jugements favorables à Tapie et des aveux du crédit lyonnais.
    Le probleme c’est que les journalistes oublient tout ce qu’il s’est passé avant.
    En tout cas je prefere vivre normalement et avec moins plutot que d’avoir constamment des proces sur le dos.
    Pour les municipales on peut en effet craindre une forte hausse de Marine avec le slogan umps

    • Ribollet dit :

      Désolé, mais le seul jugement partiellement favorable a été cassé et le CL n’à jamais avoué, au contraire, reprenez les déclarations de Jean Peyrlevade qui s’insurge depuis des années sur les affabulations de Tapie

  2. Daniel dit :

    Monsieur Bernard Tapie est un homme que j’admire car au contraire de tous les hommes politiques, il est engagé personnellement avec ses biens propres.
    Les hommes sortants de l’ENA sont formés pour s’occuper de l’administration de la France. Comment se fait -il que M. Haberer a été nommé directeur du crédit lyonnais par les socialistes ? Pourquoi travaillait-il avec des sociétés écrans OffShore ? Ceci est du détournement des fonds de l’argent des français. Où est la déontologie et l’honneur de cet homme sortant de l’ENA?
    Mais lui au fait à quoi a -t-il été condamné ? Est -il toujours payé comme un haut fonctionnaire ou un ancien haut fonctionnaire ? Que lui avons pris sur ses biens personnels pour ces fautes ?

  3. helard dit :

    Quand Nanard était ministre sous un gouvernement socialiste, vous le detestiez.

    Maintenant qu’il s’est mis d’accord avec Sarko pour lui servir la soupe, (en contrepartie d’un arbitrage honteusement favorable), vous pleurez sur un pseudo acharement judiciaire dont il serait victime …

    En prison, Tapie comme Sarko.

    • CA dit :

      Bien dit helard, quand sarko dirige la France, les affaires judiciaires disparaissent car il musèle la justice française afin de protéger ses potes. « Magouiller plus pour gagner plus »
      Voir le nombre inégalé depuis le début de la 5ème République, de Procureurs « mutés » parce qu’il n’étaient pas d’accord eux, pour servir la soupe. Certains ont même été mutés parce que lors d’une visite de naboléon dans la juridiction du procureur, il y avait des manifestants contre lui.

      Quand une nouvelle majorité arrive, beaucoup crient au scandale de voir cette même justice reprendre son travail en toute liberté. Depuis, scandales sur les financements occultes fait par bettencourt pour sarko, scandales sur les financements publics pour le site internet de carlita, scandales sur l’argent détourné par woerth…. et la liste est longue encore.
      A propos des votes extrêmes, ils sont entretenus par le fait que tout le monde s’acharne à croire que les deux seules solutions pour la France, sont l’ump et le ps. Or il y en a d’autres sans tomber dans les extrêmes de gauches ou de droites.

  4. BESNIER Claude. dit :

    La réouverture de l’affaire est une grave erreur, le credit lyonnais est entièrement responsable l’affaire pourrait coûter cher à l’état au profit de Bernard Tapie

  5. JACQUES Justin dit :

    En lisant l’article et les commentaires, je remarque que l’article à pour source le livre écrit par Bernard TAPIS. J’apprécie beaucoup qu’un site donne la parole à Bernard TAPIS. Les commentaires portent plus sur un ressenti que sur des faits.

    Ce que j’en connais du dossier Crédit Lyonnais c’est qu’il y a eu un trou de 100 milliards d’euros payé par le contribuable.

    Que l’homme miracle, redresseur d’entreprises de l’ère Mitterrand s’appelait Bernard TAPIS et que la reprise de la Société Terraillon à Annemasse n’a pas donné lieu à un miracle mais à une politique de reprise que l’on nomme  » terre brûlée « , à savoir : tour de vice sur toutes les dépenses, réalisation des tous les actifs immobiliers et revente à bon prix une entreprise achetée à 1 euros. On assiste à la revente d’une coquille vide.

    Les fonds de pension d’origine américaine sont très bons aussi en la matière.

    Vu de loin, on l’impression, soit Bernard TAPIS paie une trahison soit il a été maladroit et qu’il s’est fait prendre le doigt dans le pot de confiture.

    Le vote des extrêmes va être important au niveau des municipales de 2014. Nous assistons au niveau européen à la remonté des nationalismes. Nous avons connu cela à la veille de la 1ère Guerre Mondiale où les excès d’une première mondialisation est devenu insoutenable pour les peuples. Il a fallu une 2ème Guerre Mondiale pour faire évoluer le modèle économique pour faire émerger une classe moyenne et bénéficier des 30 glorieuses.

    La nouvelle affaire Tapis pourrait peut-être faire monter en surface les autres affaires « bidouille » du Crédit Lyonnais et donner lieu à d’autres condamnations post-scandal Crédit-Lyonnais. Je rêve . . . à quand une opération mains propres.

    Jacques

    • FM dit :

      En effet l’acharnement des journalistes, à l’esprit revanchards, sont bien les petits fouille-merde, qui sont trop bêtes pour comprendre les Affaires. Qu’es-ce-qu’on se marre dans cette nouvelle république bannière, tout le monde c’est out sur tout le monde, et préconise évidement les solutions avant tout le monde. En conséquence de quoi je souhaite que Nanar, encore une fois NOUS fasse passer à la caisse…

  6. DESCOTIS dit :

    Mr tapie homme d affaire doit bien savoir que l on ne gagne pas a tout les coups ,et ce n est pas au contribuable de payer pour l erreur qu il a fait en faisant confiance à une banque.

  7. cromagnon dit :

    quelle honte de pouvoir publier de telles inepties !
    Tapie a reçu, payé par le contribuable 400 M€, dont 43 M€ de préjudice « moral »
    depuis l’affaire VA-OM, chacun sait que Tapie est à la morale ce que le diable est au bon dieu ! cet homme est un requin capable de se faire subventionner par millions d’€ par la collectivité;
    C’est insupportable, et en plus, il vient donner des leçons… de morale ! le scandale est que Sarkozy et sa bande ait tout bouclé pour faire payer l’état; mais on aurait dû lui prélever sur son compte à lui ! et alors, je m’écrase !

  8. FrédéricLN dit :

    Voilà un billet d’un humour renversant — au sens de « renversant la vérité des faits ». Quand vous écrivez « Par un artifice procédural, le jugement de la cour d’appel est cassé. Mais sur le fond, tout est confirmé par la cour de cassation, rien a changé »… il suffit de lire le communiqué de la Cour pour constater que c’est pour des raisons de fond qu’elle a cassé le jugement de la Cour d’appel, au point de relever que « aucune faute (n’est) en l’état caractérisée à l’encontre de la SDBO et du Crédit lyonnais. » http://www.courdecassation.fr/jurisprudence_2/assemblee_pleniere_22/communique_9382.html Et le texte intégral du jugement est tout aussi savoureux : on y lit que « l’arrêt (de la Cour d’appel est) cassé en ce qu’il a retenu que les banques avaient commis une faute engageant leur responsabilité ». http://www.courdecassation.fr/jurisprudence_2/assemblee_pleniere_22/06_11.307_9373.html

    Site : http://demsf.free.fr

  9. Ribollet dit :

    Comment peut-ont se dire journaliste et écrire de telle inepties.
    Vous réinventez une histoire uniquement pour défendre l’indéfendable.
    Vous tordez la réalité pour la faire concorder à vos fantasmes.
    Quelle tristesse, je conseil au lecteur de lire simplement toutes les décisions de justice et il aura une vision tout autre de cette affaire.

  10. SICAMOIS Denis dit :

    Monsieur TAPIE
    Ces quelques mots pour vous dire toute ma sympathie
    Et mon soutient dans cette énième épreuve que des
    Salopards vous font traverser.
    La France ne mérite pas le calibre d’homme que vous êtes et j’imagine
    Bien qu’il nous faudrait un type de votre trempe
    Pour diriger notre beau pays aux mains de nains
    Incapables et dangereux.
    Je vous adresse ici mes respectueuses salutations
    Et vous redis encore ma sincère admiration dans
    Ce combat de dernière heure qu’ils vous font subir.
    Denis SICAMOIS.
    Site : sdec-france.com

  11. Lauruss2 dit :

    Vous parlez beaucoup de la cour de cassation dans les commentaires, cependant en première instance ainsi qu’en appel, Tapie a eu raison et le Credit Lyonnais fut condamné. Ce n’est pas pour rien et les faits sont prouvés.
    D’ailleurs si l’arbitrage est annulé par les socialistes l’état sera condamné encore plus lourdement en renvoi …
    C’est un coup de pub dune grande bassesse de la part de Hollande et sa clique…

  12. JB dit :

    Magnifique interprétation…. Décidément tous les moyens sont bons de la part de ceux qui œuvrent pour Tapie dans ce dossier, y compris maintenant le marketing viral … Pour ma part, la justice étant indépendante, je lui laisse trancher et déterminer ce qu’est la réalité et la vérité, n’ayant pour ma part, pas les compétences requises. Je laisse les clients du café du commerce débattre seuls ! Amusez vous bien !

  13. jihemnet dit :

    C’est bien sur la forme que c’est prononcée la cour de cassation, le respect du droit. En l’occurrence a jugé qu’il n’y avait pas de portage, qu’aucune infraction n’avait été commise, elle conclut qu’il n’y a pas lieu de plafonner le préjudice parce que celui-ci n’a plus d’objet. Il n’y a donc plus lieu à indemniser pour les motifs invoqués, c’est bien pour cette raison que Tapie a choisi la voie de la justice privée. Aucune chance pour lui d’obtenir un indemnité sans cet artifice.

  14. FM dit :

    oui oui on va casquer.Encore BRAVO ! NANAR
    Voir (FM 29 juillet 2013 à 15 h 39 min)

  15. Mat dit :

    ce gouvernement d’incapables attaque tout le monde en justice.
    Ils n’ont visiblement rien d’autre a faire. Pittoyable !
    Courage Monsieur Tapie !

  16. marquis dit :

    nous avons ,la plus grosse crapule de tous les temps comment ouvrir les yeux des français et je vois encore certaine personne le défendre
    ,la france est a l’image de sont electorat

  17. Du chemin dit :

    Bonjours,vous oubliez que ce monsieur a précipité des entreprises à la ruine c’est un bandit et en ce moment il fait une tete de quelqu’un qui a fait dans son froc….. mais il a du charisme et l’art de se faire des copains de tout bords et votre site tombe comme par magie dans ma boîte …..pour qui roulez vous ? C’est un site de désinformation …je conçois bien que les journalistes ne sont pas objectifs mais vous c’est pas mieux nul doute payé pour noyer le poisson ,et si un jour les extrêmes passe ça sera de votre responsabilité…….

  18. himalove dit :

    Recherchez-vous une place de journaliste dans le groupe de presse Tapie ? Ou êtes-vous un proche de l’homme d’affaires ?
    Pourquoi ne dites-vous pas à vos lecteurs que Bernard Tapie est responsable – en plus de la liquidation de nombreuses boîtes qui se sont débarassés de leurs employés – de la mort d’un journal : « L’Idiot international ».
    Ce dernier avait eu l’outrecuidance, au début des années 90, de publier à la une son casier judiciaire « effacé » où l’on apprenait que le cabot commença sa carrière en faisant des carambouilles et signant des chèques en bois.
    Comme l’effacement de son casier avait été décidé par les juges, Tapie gagna le procès, coula le journal et s’empara d’un bien immobilier appartenant à la famille de Jean-Edern Hallier…

  19. YF dit :

    Il y a des jours ou l’histoire s’éloigne de la réalité. Bien sur que Mr Tapie a fait de belles choses même si tout n’a pas été compris. La jalousie a en particulier bien trop souvent été le moteur des actions et réactions. On oublie que tout n’a pas été facilité dans ses affaires je me souviens de l’époque ou aucune société du groupe Tapie (dont certaines étaient mes clientes) n’avait de couverture SFAC. Je me souviens aussi de belles choses comme Phocea (à l’époque le plus grand voilier privé du monde et qui battait pavillon Français)ou bien LOOK et les nombreuses innovations et brevets dans le vélo, ou encore l’OM et sa ferveur populaire. Qui d’autre en France a un tel palmarès? Bien sur qu’il y a quelques zones plus sombres voir troublées mais et alors…
    Je n’ai pas d’avis sur TAPIE/LYONNAIS, mais croyez vous que Mme Lagarde ait pris un tel risque si ce n’était pas l’intérêt de la France sachant que quelque soit sa décision ce serait polémique. Je respecte les institutions de mon pays et je crois qu’il existe encore quelques personnes dont l’intérêt personnel passe après l’intérêt général…je crois que Madame Lagarde en fait parti ce que peu d’énarques peuvent avancer….

  20. LOULOU dit :

    vous êtes des co..ards de critiquer Bernard TAPIS

  21. blablabla dit :

    Nous sommes dans une époque ou les hypocrites et les incapables prolifèrent, et ou on peut mesurer la force d’un homme au nombre d’ennemi qu’il a

  22. André dit :

    Ce que tous le monde devrait ne pas oublier c’est la masse colossale des pertes du crédit lyonnais, qui ont été absorbées par les finances publiques, c’est à dire les nôtres, pour des montants bien plus importants que l' »Affaire ». Mais là on touche à la caste des Enarques, ou celle des « Maçons » par exemple. Toutes ces castes qui peuvent parfois s’entrecroiser, se protègent mutuellement. Le pauvre citoyen espère,avec son petit bulletin de vote, changer les choses mais les différentes alternances droite gauche nous on prouvés que non. Pendant les affaires, les « affaires » continuent, comme l’a si bien dit Denis Robert journaliste).

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